Algérie

Activité annexe pour certains



L'animation des fêtes ne constitue pas la principale activité pour les membres des troupes folkloriques. Durant les autres périodes de l'année, chacun a un métier pour gagner sa vie. Mais en été, certains se consacrent exclusivement aux fêtes, alors que d'autres, dont les conditions de travail ne le permettent pas, se contentent de porter leurs turbans et gandouras uniquement durant les week-ends. la majeure partie de ces artistes exerce dans les métiers du bâtiment ou dans l'élevage.
Cela leur permet de se libérer aisément en été. «Il est rare de trouver un membre de ces troupes qui a un emploi stable et permanent. D'ailleurs, cela est une bonne chose pour eux car ces derniers temps, les fêtes sont célébrées pratiquement tout au long de l'année, bien que rarement l'hiver. On est pratiquement libre et on peut s'engager avec des clients sans contrainte aucune», souligne Belkacem, la cinquantaine, chef d'une troupe aux Ouadhias.
Pour d'autres, une minorité, l'animation des mariages est une activité parallèle car ils disposent d'emplois stables et n'ont droit qu'à un mois de congé par an. Leur congé est consacré aux fêtes, ce qui fait qu'ils n'ont pas de jours de repos. «Je ne m'arrête plus de travailler. Les week-ends et le congé sont toujours consacrés aux déplacements pour l'animation des fêtes», affirme Ahmed, agent de réception dans une administration locale à Tizi Ouzou. Notre interlocuteur se félicite, toutefois, du fait que ses deux fonctions lui ont permis d'acheter une maison, une voiture et qu'il se prépare à ouvrir un petit commerce. Un sacrifice bien mérité...
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