Accusé du meurtre de sa femme

Le mari, suspect, acquitté en appel Accusé d’homicide volontaire sur son épouse, le mis en cause H.M., a été acquitté, hier, par le tribunal criminel de la Cour d’Oran et cela après avoir fait appel contre la première condamnation, où il a écopé de la peine de vingt années de réclusion pour les mêmes faits. Les faits de cette affaire remontent à l’année 2002. Le prévenu a été alors arrêté et inculpé du meurtre de sa femme. Selon les déclarations de la mère de la défunte, c’est lui qui a perpétré cet acte. La belle-mère avait précisé que son gendre s’était querellé avec sa fille, après que celle-ci a vendu le logement familial sans l’avertir et sans lui donner le moindre sou. Elle dira que, c’est suite à cela que les gros problèmes du couple sont survenus. Le jour « J «, la belle-mère a dit que le mis en cause a enlevé sa fille pour la tuer et faire disparaître son corps. Lors de l’enquête, le neveu de la défunte a déclaré que, le soir de la disparition de sa tante, il avait vu le mis en cause qui l’interpellait. Arrêté, le mari suspect criera son innocence et affirmera que touts cela n’est que tissu de mensonges. «Jamais je ne lui ai fait le moindre mal» dira-il. Appelé hier à la barre, H.M. maintiendra ses déclarations et reviendra sur les déclarations du neveu. «Ce dernier a affirmé nous avoir vus ensemble, le soir de sa disparition. Cependant, si je l’ai tuée, comme tout le monde le prétend, où est donc la dépouille?» Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de vingt ans de réclusion. La défense plaidera la non-culpabilité de son mandant et demandera son acquittement. Votre honneur, dira l’avocat, on parle de crime alors qu’on n’a même pas trouvé la dépouille de la défunte. Comment, alors, peut-on dire que l’épouse soit morte? Sa disparition ne signifie pas pour autant sa mort. Au terme des délibérations, le prévenu a été acquitté.   H.Y.