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Abdelmadjid Sidi-Saïd à la radio chaîne III




Abdelmadjid Sidi-Saïd à la radio chaîne III
Les augmentations salariales qui interviendront au lendemain de la mise en application du décret portant abrogation de l'article 87-bis «interviendront avec effet rétroactif». C'est ce qu'a déclaré, hier, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, lors de son intervention sur les ondes de la Radio Chaîne III à l'occasion du double anniversaire du 24 Février.Abder Bettache - Alger (Le Soir)Intervenant depuis Arzew où il se trouvait pour célébrer les festivités du 24 Février, le secrétaire général de l'UGTA a indiqué à ce propos, que «le plus important c'est le principe de son abrogation qui n'est plus une épée de Damoclès sur le monde du travail». «Maintenant reste la technicité pour son application, c'est toute une démarche qui se fait tranquillement et sans aucune pression par les responsables en charge de cette question, du fait que les travailleurs savent qu'il sera appliqué en mars ou en avril avec une rétroactivité à partir de janvier 2015».L'article 87-bis de la loi 90-11 sur les relations de travail dispose que le Salaire national minimum garanti (SNMG) comprend le salaire de base, les indemnités et les primes, à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur.Le chef de l'Etat avait pris la décision d'abroger l'article en question en février 2014. La redéfinition du SNMG a été introduite pour la première fois dans le projet de loi de finances 2015 pour l'abrogation de l'article 87-bis de la loi n°11-90 du 21 avril 1990 sur les relations du travail.L'autre point évoqué par le secrétaire général de l'UGTA est celui relatif à la question de la dépénalisation de l'acte de gestion. C'est dans ce cadre qu'il dira qu'«il y a une volonté au sein de la tripartite (gouvernement/syndicat/patronat) de donner un élan au gestionnaire en le sécurisant, en le motivant et en l'accompagnant».Mieux encore, le SG de l'UGTA dira que «l'acte de gestion est impératif pour sécuriser le gestionnaire et faire avancer l'économie nationale». «Sécuriser le gestionnaire, croire en ses compétences, se répercutera sur le salarié, car la “synergie” dans la relation entre les deux parties est un élément fondamental de l'avancée de la dynamique économique», a ajouté Sidi-Saïd. Par ailleurs, l'invité de la rédaction de la Chaîne III a plaidé pour mettre fin à «l'importation anarchique» qui caractérise le commerce extérieur. Selon lui «il s'agit là d'une provocatrice d'inflation, relevant le consensus au sein de la tripartite pour agir et fructifier l'outil de la production nationale».«Nous avons la possibilité de trouver les mécanismes pour protéger la production nationale et lui donner sa place réelle», ajoutant au passage que «les risques de l'éventuelle adhésion de l'Algérie à l'OMC n'est ni une préoccupation, ni une angoisse».Pour Sidi-Saïd, l'adhésion à l'OMC n'empêchera pas l'Algérie de protéger son économie en soutenant que «chaque pays, à travers le monde entier, protège son économie, les Etats-Unis en premier, les Français en deuxième position. Tous ces pays ne cessent de protéger leur économie, malgré leur adhésion à l'OMC».


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