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Abdelkader Zoukh rattrapé par les exclus de haï Erramli


Abdelkader Zoukh rattrapé par les exclus de haï Erramli
L'on s'interroge, cependant, si le dossier de recasement des anciens occupants de ce bidonville est clos 'Les familles exclues de l'opération de relogement du mégabidonville de la capitale haï Erramli sont revenues hier à la charge à l'occasion de la 20e opération, version quatre, qui concerne cette fois-ci les occupants des bidonvilles d'Aïn Malha, situé dans la commune de Gué-de-Constantine. Tôt hier matin, deux familles attendaient le wali devant l'entrée officielle du siège de la wilaya, dans l'espoir d'exposer leur cas à Abdelkader Zoukh, non encore résolu, soit quatre mois après le recasement de leurs ex-voisins de haï Erramli. Mais manque de chance, puisqu'à ce moment le wali allait quitter le siège de la wilaya pour rejoindre la délégation, les agents et autres collaborateurs ont "écarté" les deux femmes du passage prévu du wali. Et c'est ainsi que ces malheureuses ont loupé leur entrevue qu'elles attendaient tant avec le wali d'Alger. En définitive, ces deux familles n'ont pas pu interpeller Abdelkader Zoukh. "Nous sommes venues aujourd'hui pour réitérer au wali nos cas dignes d'une hogra flagrante. En fait, nos noms figuraient effectivement dans la feuille de route de la 19e opération de recasement opérée le 6 octobre 2015. Seulement, nos noms ont été enlevés et remplacés par d'autres. Et depuis, on n'a de cesse de recourir à toutes les autorités pour déposer nos recours, sans que rien se profile à l'horizon. À ce jour, nos demandes n'ont pas été prises en compte. Donc, l'unique recours qui nous restait était l'interpellation d'Abdelkader Zoukh, qui demeure inaccessible. Les agents nous refusent l'accès par des pratiques similaires à celles du temps du parti unique, que l'on croyait révolues", nous prennent à témoin ces familles à la situation socialement cruelle. L'on s'interroge, cependant, si le dossier de recasement des anciens occupants des gourbis de haï Erramli est clos ' Puisque quand un journaliste aborde le sujet avec le directeur du logement, ce dernier trouve aussitôt la parade pour contourner la question, en distribuant son numéro de fil pour un entretien téléphonique. Et lorsqu'on tente de le joindre, ce dernier ne répond pas. C'est ainsi quand la communication vient à manquer. À noter que la quatrième étape de la20e opération de relogement a concerné 1 600 familles d'Aïn Malha à Gué-de-Constantine, et qui ont bénéficié d'un nouveau toit dans des cités aménagées et dotées de toutes les commodités. Les sites de recasement ciblés sont Kourifa, à El-Harrach, Dergana, Souidania, Draria et Birtouta. À la faveur des relogés de l'opération d'hier, le nombre de familles recasées, selon le wali d'Alger, a atteint au total37 000 familles. Selon le wali, 3 000 autres familles seront relogées d'ici à la fin du mois, à l'occasion de la 21e opération. Il faut savoir également que l'opération d'hier a été marquée par le relogement des "squatteurs" des classes des écoles primaires à Bab-El-Oued, à Alger-Centre et à Hussein-Dey.Hanafi H.


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