Abassi Madani, président du FIS dissous, a estimé, hier dans sa première réaction par rapport au projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qu?« il y a un vaincu et un vainqueur ». Dans un communiqué, le cheikh a ajouté que l?appel pour ce projet « est un aveu qu?il existe un problème à résoudre », indiquant que l?exclusion de son parti du traitement de la crise algérienne veut dire qu?il n?y a pas de volonté de résoudre ce problème chronique et que cette réconciliation est vidée de sa substance. Abassi Madani, interdit normalement de toute déclaration politique, a averti que ce projet crée une cassure au sein de la société algérienne en menaçant l?unité du peuple et l?intégrité du territoire. Il a surtout insisté que ce projet ne concerne que des mesures procédurales. Concernant les accusations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sur la responsabilité de l?ex-FIS dans la crise, Abassi Madani réplique que le problème politique en 1992 était lié au système politique de l?Etat, d?où un appel pour le changement du système politique. L?ex-chef du FIS a, par ailleurs, défendu son droit à l?exercice politique et au retour de son parti. Il a, en outre, nié tout contact entre lui et Ahmed Ben Bella concernant les discussions autour du projet de Bouteflika.
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Posté Le : 17/09/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Beldjenna
Source : www.elwatan.com