Algérie

Aà'n Defla




Aà'n Defla
Jeudi, s'est tenu dans la bibliothèque communale de Aà'n Defla, le congrès constitutif de «l'Association nationale des droits de l'Homme», l'ANDH, qui se différencie de l'organisation mère «l'Association algérienne pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l'Homme», l'AAPCDH, que préside M. Zitofi.C'est Gaà'd Salah (àne pas confondre avec Ahmed Gaà'd Salah) qui a été plébiscité, à l'issue des travaux par les représentants des sections de 13 wilayas du pays.En marge des travaux, le président élu dit que l'ANDH continue d'œuvrer au sein de l'AAPCDH, cependant il porte de sévères critiques contre son président, M. Zitofi qui, dit-il «a nui à l'action de l'Association durant son mandat des deux dernières années, mandat qui a expiré», en ajoutant «M. Zitofi s'est servi de l'Association comme tremplin pour créer son propre parti. Ce qui constitue une grave infraction à la réglementation». Il lui reproche, par ailleurs, d'avoir «utilisé et responsabilisé des éléments étrangers à l'Association et d'avoir exclu du conseil national, des membres de droit qui militaient contre l'injustice, la corruption et l'abus de pouvoir».Gaà'd Salah trouve que ce qu'on dit de lui n'est qu'un tissu de mensonges et qualifie ses détracteurs qui mènent contre lui une campagne médiatique par le biais des réseaux sociaux de «chiens enragés» et rappelle qu'il a été directeur de campagne du président de la République et qu'il a été aussi membre fondateur du Mouvement national pour la communication et le développement. Il se dit prêt à une confrontation devant les militants ou à la télévision, avec ceux qui continuent à s'exprimer au nom de l'association alors même que leur mandat a expiré en janvier 2016. A ceux-là , il lance le message : «Qui êtes vous pour parler de nous ' Si vous n'avez pas peur, allons devant les tribunaux» et de les accuser de rassembler des fonds auprès des militants. Certains participants, à ce sujet, interpellent le ministre de l'Intérieur pour diligenter une enquête.Questionné sur les grands problèmes de l'heure, Gaà'd Salah dit soutenir le mouvement de contestation des enseignants contractuels, en grève de la faim, en leur reconnaissant «le droit de revendiquer leurs droits sociaux, à leur façon, en tant que citoyens algériens, surtout qu'ils ont déjà exercé et possèdent une certaine expérience, il appartient donc aux départements concernés de prendre en charge leurs doléances».Evoquant l'affaire «Chakib Khelil», Gaà'd Salah dira que le retour de Chakib dans son pays est un fait ordinaire et ne s'est pas fait dans l'obscurité, mais en plein jour et qu'en tant que citoyen algérien, il continue à jouir de tous ses droits du moment qu'aucune accusation ne lui a été adressée par l'institution judiciaire.A propos du Mur de défense de l'Algérie, Gaà'd Salah dira «le pays a besoin de toutes les forces vives de la nation, sans exclusive et exhorte tout le peuple à s'unir derrière l'ANP, à l'heure où l'Algérie est menacée. Nous avons le devoir de nous unir tous contre le terrorisme, sous toutes ses formes».



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