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À Reggane : Ouyahia inaugure des projets énergétique et industriel




Accompagné d'une délégation ministérielle, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s'est rendu samedi à Reggane (wilaya d'Adrar) où il a inauguré des projets énergétique et industriel, dont le nouveau périmètre gazier dénommé ''Reggane nord". Ainsi qu'une nouvelle cimenterie dans la commune de Timektane.Les travaux de ce projet énergétique, détenu par le groupement Reggane Nord (RGN) qui est une association entre le groupe Sonatrach et des partenaires Repsol (Espagne), RWE-DEA (Allemagne) et Edison (Italie), avaient été lancés en 2012 et ont été confiés à la compagnie Petrofac.
Le contrat signé avec Petrofac comporte la réalisation d'un centre de traitement de gaz, un réseau de collecte de gaz et une ligne d'expédition de gaz vers Hassi-R'mel sur 74 km.
Le complexe produira plus de huit (8) millions m3/jour de gaz et 148 barils/jour de condensat, sachant que la période du plateau de production est de douze (12) années, avec une moyenne de production de 2,7 milliards de m3/an.
Reggane Nord, dont le montant d'investissement et de développement s'est établi à 2,86 milliards de dollars, assure sa production à travers l'exploitation de dix (10) puits gaziers sur les 104 que compte le champ gazier de Reggane.
Les réserves du champ gazier de Reggane, englobant les gisements de Reggane Nord, Kahlouche, Kahlouche Sud, Sali, Tiouliline et Azrafil Sud-est, sont estimées à près de 88,6 milliards m3 dont 55 milliards m3 récupérables, selon la fiche technique du projet.Ce projet d'envergure aura un impact direct indéniable sur la dynamique de développement de la région et contribuera à l'absorption du chômage à travers les centaines d'emplois qu'il générera dans différents corps de métiers et dans les prestations de logistique nécessaires à ce type d'ouvrages énergétiques, explique-t-on.
Reggane Nord est l`un des premiers projets développés dans le sud-ouest de l`Algérie, une région qui contient d`importantes réserves gazières mais peu explorée jusqu`ici, alors que les grands gisements connus et exploités sont ceux situés dans le sud-est du pays.
Le Groupement RGN est une association de type partage de production détenue par Sonatrach à hauteur de 40%, Repsol à 29,25%, Edison à 11,25% et RDE à 9,5%.
Au cours de sa visite à Adrar, le Premier ministre était accompagné notamment du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, du ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, et du ministre de l'Industrie et des mines, Youcef Yousfi.

Une valeur ajoutée pour l'économie nationale
Le complexe gazier de Reggane, devant entrer très prochainement en phase d'exploitation, revêt une grande importance au regard de sa valeur ajoutée pour l'économie nationale, en terme de produits énergétiques, estime-t-on jeudi à la Direction de l'Energie de la wilaya d'Adrar.
Les travaux de cet important projet énergétique, développé en association entre le groupe Sonatrach et des partenaires étrangers Repsol, RDE et Edison, avaient été lancés en 2012 et ont été confiés à la compagnie Petrofac, selon la fiche technique du projet.
Le complexe produira, une fois en exploitation, plus de huit (8) millions de mètres cubes/ jour de gaz et 148 barils/jour de condensat, est-il signalé en précisant que le plan de développement du champ dépassera les 2 milliards de m3/ an sur une période de 12 années. Le complexe, dont la réalisation a coûté près de 3 milliards USD, commencera à produire à travers l'exploitation de 10 puits gaziers sur les 104 que compte le champ gazier de Reggane. Le contrat signé avec le groupe Petrofac comporte la réalisation d'un centre de traitement de gaz, un réseau de collecte de gaz et une ligne d'expédition de gaz sur 74 km. Les réserves de ce périmètre gazier, englobant les gisements de Reggane-Nord, Kahlouche, Kahlouche-Sud, Sali, Tiouliline et Azrafil Sud-Est, sont estimées à près de 88,6 milliards m3, dont 55 milliards m3 récupérables, selon la fiche technique du projet. Ce projet d'envergure aura un impact direct indéniable sur la dynamique de développement de la région et contribuera à l'absorption du chômage à travers les centaines d'emploi qu'il générera dans différents corps de métiers et dans les prestations de logistique nécessaires à ce type d'ouvrages énergétiques, souligne-t-on.

Des contrats pour le développement du champ de Tinhert
Le Groupe Sonatrach a signé samedi à Adrar cinq (5) contrats avec des entreprises publiques pour le développement du champ gazier de Tinhert (Illizi), en présence du Premier Ministre, Ahmed Ouyahia, en visite samedi dans la wilaya d'Adrar.
Les contrats ont été signés par le vice-président amont de Sonatrach, Salah Mekmouche, et les P-dg, respectivement, de l'Entreprise nationale de canalisations (ENAC), de l'Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), de la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), de Cosider, et de l'entreprise nationale des travaux d'infrastructures des télécommunications et de l'énergétiques (Infratele).
Les contrats portent sur le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier Tinhert (wilaya d'Illizi) à travers un réseau de collecte d'une longueur cumulée de 330 km pour un délai fixé de 20 mois.
Ce raccordement permettra une augmentation de la production de 10 millions de m3/jour (3,5 milliards de m3/an) de ce champ à la fin 2019.
Ces quantités seront traitées au niveau des installations déjà existantes au niveau du complexe Ohanet.
A cet effet, le plateau de production du champ Tinhert atteindra en 2025 une capacité de 27 millions de m3/j, soit 10 milliards de m3/an, des volumes traités aussi bien au niveau des installations déjà existantes à l'Ohanet (13 millions m3/j) que celle d'Alrar (14 millions m3/j).
Le projet de développement de Tinhert concerne 28 gisements d'hydrocarbures situés dans les périmètres de Tinhert, d'Ain Amenas et d'Alrar Sud, détenus à 100% par Sonatrach.
Ce projet permettra de rallonger la durée de vie des complexes de gaz d'Ohanet et d'Alrar au-delà de 2040.
En marge de ces signatures, le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a insisté que ces contrats s'inscrivaient dans la continuité de Sonatrach dans sa politique de promotion de l'outil de production nationale à travers le recours à l'expertise locale.
Il a expliqué, à cet effet, que Sonatrach avait décidé d'annuler l'appel d'offre international qu'elle avait lancé pour ce projet pour confier les travaux à des sociétés algériennes.
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