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A qui profite la manne des salariés '


A qui profite la manne des salariés '
Si le secteur de l'éducation a redoublé de vigilance à l'égard de la gestion des ?uvres sociales et réussi, par le biais, de ses différentes organisations syndicales, à rompre avec le monolithisme d'autrefois, force est de constater que les travailleurs des autres secteurs sont encore pris en otage par leurs propres représentants.Pour un don de solidarité destiné aux employés en difficulté, donc plus vulnérables que les autres, plusieurs directions imposent à leurs cotisants de s'engager, en contrepartie, pour l'achat d'un article électroménager, même s'ils n'en ont pas besoin. Le fournisseur, proche d'un magistrat, impose le prix et la qualité qu'il veut.Le choix des bénéficiaires des prêts étant purement subjectif, nombre de fonctionnaires en sont lésés, au moment où d'autres ne lésinent aucunement sur les moyens pour innover en matière d'octroi de ces fonds.Mansour Bouraoui, du secteur de la jeunesse et des sports nous apporte ici, son témoignage : « Je vis actuellement dans une situation sociale délicate et aux fins de subvenir aux dépenses du mois de Ramadhan et prendre en charge ma mère, âgée de 87 ans et alitée, j'ai adressé une demande à la commission des ?uvres sociales dans laquelle j'ai sollicité une aide financière. Un refus, sans explication valable, a été émis par les président de la commission ».Dans le secteur des collectivités, le budget alloué dans le cadre des différents actes de solidarité avec les travailleurs, fait souvent languir les responsables. Il en est ainsi pour l'APC de Souk Ahras où la commission des ?uvres sociales a été victime de pressions pour l'amener à subventionner un club fantoche.A Algérie Télécom, le dernier état (jugé peu frugal) des aides sociales coïncide bizarrement avec une période où trop de «rumeurs» ont circulé au sujet de quelques failles financières. Dans le secteur économique notamment l'Unité des peintures de Souk Ahras (UPSA), revoir les dossiers comptables des années 2005 à 2009 donnerait une idée on ne peut plus claire sur la gestion de ce chapitre.Tout ce beau monde de petits et moyens salariés lésés, prêtaient leur argent à Khalifa Bank (filière avérée dans la wilaya de Souk Ahras) et subventionnent les logements FNPOS (Fonds national de péréquation des ?uvres sociales) attribués aux corrupteurs, aux nantis et aux matraqueurs.




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