Algérie

A peine le mois de Ramadhan entamé



A peine le mois de Ramadhan entamé
Alors qu'à une semaine du ramadhan, les prix des fruits et légumes semblaient se stabiliser à Alger, les " spéculateurs " ont vite fait de se rattraper en procédant " systématiquement " à l'ajustement" de ses prix au début de ce mois sacré censé être celui de la piété et de l'aide aux nécessiteux.On remarquait les deux dernières semaines, à titre d'exemple, que la pomme de terre coûtait entre 35 DA et 45 dinars le kilo. Or, dès jeudi dernier, elle est passée entre 45 DA à 60 DA. La courgette qui se situait il y a une semaine entre 60 DA et 80 DA est passée entre 80 et 85 DA. Les poivrons qui été cédés à 70 DA le kilo avant le mois sacré sont passés entre 80 à 100 DA le kilo.Le choux fleur est passé de 60 DA à 70DA alors que les oignons qui variaient entre 40 et 45 DA se situent entre 50 et 60 DA. La banane est entre 100 DA à 160 DA, selon la place où on se trouve et selon l'environnement où on achôte celle-ci.Par contre, les dattes sont restées quelque peu stables entre 300 DA à 500 DA selon la qualité. Les cerises sont à 600 et 700 DA le kilo contre (400 et 500 DA la semaine d'avant Ramadan). Les pastèques sont à 65 DA au lieu de 60 DA la semaine dernière.Quant aux viandes on notera le prix du poulet à 330 DA, l'agneau à 1 450 DA le kilo et le b'uf 1 400 DA. Alors que certains bouchers font de la " réclame " en procédant à quelques diminutions légères selon les marchés et bien sur les bourses de leurs clients qu'ils connaissent bien d'ailleurs. Ainsi certains consommateurs estiment qu'en réalité, il est vrai que comparativement à la semaine dernière, il y a une légère hausse durant le début du mois, mais ils espèrent bien que cette situation ne va pas perdurer car au fil des jours, les prix baisseront. D'autres citoyens estiment pour leur part, qu'en fait, cette année les prix sont vraiment abordables contrairement aux trois ou quatre dernières années où les prix ont atteint des chiffres inimaginables. C'est, remarqueront, d'autres consommateurs, peut-être dû à l'intervention de l'Etat qui tente de réguler la situation. Car il ne faut pas oublier que question prix, à part ceux subventionnés par l'Etat, tous les autres, ne peuvent faire l'objet de l'intervention de l'Etat car les prix sont relatifs à l'offre et la demande. Or, il se trouve que la demande est toujours très forte surtout au début de chaque mois sacré de ramadhan. Et là, il faut bien se rappeler aussi que d'ici deux semaines, d'autres prix vont certainement connaitre une flambée à savoir ceux des vêtements etc, car l'Aïd est aussi une " source " de gain pour les spéculateurs? Car, les magasins du prêt-à-porter, des chaussures et autres, habillements ouvriront durant les soirées prochaines faut-il bien le rappeler pour que les citoyens fassent bien attention à leurs dépenses d'autant que ce mois sacré de ramadhan est tombé au beau milieu des mensualités?





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