À part cela, l'été sera encore chaud

Tous les bobos d'été ne sont pas agréables à vivre et malheureusement ils s'en trouvent beaucoup pour des raisons qu'il serait ennuyeux d'énumérer.La concomitance d'un mois plutôt chaud comme l'a été le mois de juillet et celui de Ramadhan n'est pas pour arranger la situation. Le mois de piété a pour particularité de faire éloigner les musulmans de façon générale et les Algériens de manière particulière de l'essentiel de sa consistance humaine, spirituelle et morale. Et justement l'immoralité de commerçants improvisés jouant sur le registre de l'envie phénoménale du jeûneur fait que celui-ci est exposé à tous les risques possibles, dont plus particulièrement celui de la malbouffe et surtout de ses conséquences, lesquelles peuvent parfois être des plus graves.Et le mois de Ramadhan passera toutefois pour laisser place à une saison estivale qui n'a plus le respect de la durée théorique scientifiquement établie, et durant cette période il y aura une autre forme de frénésie celle de la consommation sinon de la surconsommation de glaces, crèmes, fruits dont la composition est des plus douteuses pour les premières et les méthodes d'irrigation encore plus pour les deuxièmes.Bien entendu tout cela ne fera pas que remplir les urgences des hôpitaux, des petits établissements de proximité dans lesquels, et pour cause les vacances, les personnels seront réduits. Ce qui aura encore une fois pour suite de faire partir en vrille des situations anodines, dont les premiers à en pâtir sont d'abord ceux censés s'être présentés sur les lieux pour recevoir les premiers soins.La route n'épargne pas non plus les gens et c'est évidemment durant la période estivale que les accidents les plus terribles ont lieu engorgeant également les salles d'urgences. Pourtant ce sont bien les enfants qui doivent, les premiers, profiter de bien des égards de la part de leurs parents notamment en matière d'alimentation. Pourtant, il suffit d'un peu de raison pour que tout ce tableau à la limite de l'apocalypse n'ait pas lieu. Sauf qu'il faut le faire comprendre à nos concitoyens.A. L.