Algérie - A la une

A l'Est, corniches, gorges et massifs



A l'Est, corniches, gorges et massifs
Du vertige des monts de la Kabylie, le tournis prend au détour des falaises qui surplombent la corniche jijelienne, voisine de la côte bejaouie. C'est Jijel, par la corniche donc qui continue d'ensorceler. Elle emporte et possède. Sans doute aucun. L'euphorie prend bien vite le dessus sur le bonheur d'avoir atterri là où il faut. Les Aftis, là où on peut trouver abri pour une nuitée ou plus ; El Aouana avec son tapis de galets, son eau transparente qui suinte en rigoles d'entre ces pierres lisses et colorées, puis les grottes merveilleuses aux 18 degrés, avec leurs formes fraîches sculptées dans de la glace et qui invitent à découvrir de visu stalactites et stalagmites... Ziama Mansouriah, le petit port de plaisance qui se frotte à la montagne qui le couve. Il y a aussi la Plage Rouge où l'on partage des oursins et des oignons pour le midi ou même encore la plage Kotama au c'ur du grand centre urbain... l'une des plus longues au monde avec ses près de 60 kilomètres de long... font s'étaler Djidjeli l'ancienne de toute sa beauté que la forêt n'engloutit que pour mieux la faire ressortir et ressentir, tel un saphir bleu dont elle est affublée. Guerrouche serpente à travers le pin embaumant les fontaines publiques sorties du ventre des massifs boisés, touffus de verdure. Ce panorama pousse à l'investigation et fait aboutir sur le chemin des chèvres, regardant au fond des gouffres infinis de montagnes à donner le tournis. Les mêmes sensations fortes vers Mila, par Ben Haroun à l'odeur de grillades et de parfum de maïs crépitant sur de la braise. Alléchant spectacle quand entourée de hautes montagnes faites de rocailles couleur ardoise descendent entourées de vols d'aigle majestueux à l'image du paysage environnant, vers ce qui était, dans un passé récent, un oued aux eaux bienfaitrices, transformé en grand barrage qui étanche la soif des riverains. De hautes montagnes qui montent aussi vers le ciel par des sentiers creusés par l'érosion en colimaçon vers Constantine élancées vers les hauteurs que seul le regard peut se targuer d'atteindre. La beauté brute et sauvage se pavane culturellement sur le pont suspendu, court dans l'étroite Casbah, dans des caftans tissés de velours et de fil d'or. Un scintillement enveloppé de malouf enchanteresse et de dinanderie sculptée par des doigts alertes de dextérité. Si l'envie vous prend, vous pouvez encore vous offrir des émotions qui longent les gorges légendaires de Kherrata, là où les corps de chouhada ont été jetés dans les profondeurs... puis c'est Aïn Fouara qui invite dans son Sétif natal, depuis le 18e siècle à des ablutions chargées de superstitions populaires. Une escale recommandée.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)