Algérie - A la une


A hue et à dia!
«Au mal une fois fait il n'est pas de remède.» HomèreOn a de la peine à croire que c'est le même système politique qui permet une recherche scientifique poussée pour améliorer le sort d'une humanité qui souffre et qui aide des sociétés à pourrir la vie des populations en polluant cette petite boule bleue qui navigue dans l'espace et qu'on appelle affectueusement la Terre. Il ne se passe pas un mois où les services de la Nasa ne découvrent une exo planète et qu'aussitôt fleurit l'espoir fou d'y trouver un possible refuge pour une humanité vieillissante. D'un autre côté, les associations écologiques ne cessent de manifester contre la folie d'une politique liée à la rentabilité à tout prix: «Notre planète se meurt: l ?humanité est en danger!...» Depuis quelques années, les Cassandre se multiplient sur tous les supports médiatiques pour alerter l ?opinion publique et surtout les responsables politiques sur l ?inéluctable évolution du climat de notre planète et sur ses effets sur les organismes vivants. Faut-il s ?en alarmer pour autant' Il n ?y a pas longtemps que l ?homme dispose d ?instruments scientifiques pour mesurer les phénomènes météorologiques et nul jusqu ?à présent ne peut certifier que ce petit caillou qui navigue depuis si longtemps dans l ?espace entre d ?autres cailloux plus inhospitaliers, n ?a pas toujours connu les quatre saisons bien distinctes qui sont nécessaires au miracle de la nuit. Notre monde a connu des périodes de glaciation comme des périodes de sécheresse; il aurait même connu le déluge selon les Saintes Ecritures! Donc, une petite sécheresse de quelques siècles ou quelques inondations par là, ne l ?empêcherait pas de tourner. Seul un gambit des étoiles lui serait fatal. Mais voilà! Tout le monde s ?alarme, car les glaciers fondent et les ours polaires n ?ont plus de banquise à se mettre sous la patte, et tous les écologistes, scientifiques ou hommes politiques ont pris leur bâton de pèlerin pour répandre la bonne nouvelle. Il y a même un candidat malheureux à la Maison-Blanche qui a fait un film sur ce thème-là... Et le film a eu du succès! Mais voilà, il y a toujours les leçons de mon vieux professeur de culture générale (que Dieu ait son âme) qui m ?avait dit: «Il faut toujours relier les évènements entre eux, même s'ils semblent éloignés géographiquement l ?un de l ?autre.» Il y a toujours un lien de cause à effet. Comme il faut se méfier des gens qui s ?agitent pour un problème alors qu ?ils semblent bien indifférents à d ?autres petits soucis: ils ont sûrement un intérêt personnel à défendre. C ?est le sentiment qui semble se dégager en considérant la célébration de la Journée de la terre, occasion pour dénoncer les atteintes à la biodiversité par un capitalisme cupide. On ne peut que demeurer sceptiques devant le spectacle onéreux qui est offert en pâture à une opinion publique inondée chaque jour par des émissions «ad hoc»: fonte des glaciers, désertification, réfugiés climatiques. Les conférences sur la raréfaction de ce précieux liquide qu'est l'eau, se multiplient sans qu'une allusion ne soit faite sur la mainmise de certains pays sur les ressources hydriques de leurs voisins (Turquie, Israël) ou la mise en danger de cet élément vital par l'aventureuse exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. La sécheresse et l'amenuisement des ressources hydrauliques sont, peut-être, à l'origine de ces flux migratoires qui visent l'Europe quand ce n'est pas l'intervention désastreuse des pays développés dans les pays anciennement colonisés: l'imposition des monocultures ou de systèmes politiques inappropriés sont les autres causes de cette instabilité entretenue par les multinationales. Ce ne sont pas hélas, de petits problèmes faciles à résoudre quand il n'existe pas quelque part une volonté politique orientée vers. C'est aussi cela, l'unilatéralisme.







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