A deux mois de la rentrée scolaire

Alors que l'année scolaire entame son deuxième mois, plusieurs établissements scolaires dans différentes communes et villages de la wilaya souffrent d'un manque flagrant d'enseignants.Plusieurs parents d'élèves nous en ont fait la remarque et regrettent le fait que leurs enfants restent sans enseignants «alors que plusieurs licenciés sont en proie à un chômage endémique», remarquera un parent d'élève qui nous dira que son fils prend tous les jours le chemin de l'école et revient bredouille en disant qu'il n'a rien fait.Devant cette réalité, les parents d'élèves interpellent les responsables du secteur, ministère et direction de l'éducation de la wilaya, afin qu'ils prennent en considération cette question et trouvent les solutions idoines pour régler ce problème crucial qui paralyse les établissements scolaires. «Les concernés doivent réagir pour que nos enfants puissent passer leur année scolaire dans de bonnes conditions», estime le même interlocuteur.Du côté de la DE, il faut savoir que pour la présente année scolaire, 269 nouveaux enseignants ont été recrutés par voie de concours, dont 150 pour le secondaire, 100 pour le primaire et 19 pour le moyen. Par ailleurs, il est à rappeler qu'au moment où l'on dénonce le manque d'enseignants et une gestion «approximative» du personnel de l'éducation, comme l'a dénoncé l'Unpef dans un document rendu public au début de la rentrée scolaire, on enregistre un grand nombre d'écoles qui sont toujours fermées, notamment en zones rurales, en raison du manque d'élèves.En effet, 49 écoles primaires parmi les 651 existantes au niveau de la wilaya sont fermées. Sur ce nombre global, on en répertorie une quinzaine au niveau de la daïra d'Azeffoun, dont l'exode et la dénatalité sont les principaux facteurs.On en dénombre 6 autres à Bouzeguène et 2 à Beni Yenni, à Zekri, Yakouren et Draâ El Mizan.