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À défaut d'une poissonnerie à Guelma



À défaut d'une poissonnerie à Guelma
Le bureau communal d'hygiène, les services extérieurs de Benbada et de Abdelmalek Boudiaf sont interpellés pour mettre fin à ces dérives inacceptables.La ville de Guelma, censée être la vitrine de la wilaya, gagnerait à se mettre au diapason en se dotant d'infrastructures vitales à l' image des autres métropoles du territoire national.En effet, il est inconcevable que la vente du poisson soit tolérée, voire autorisée, sur la voie publique, et ce, au mépris des règles élémentaires de salubrité ! Durant toute l'année, quelles que soient les conditions climatiques, des vendeurs à la sauvette squattent les trottoirs et la chaussée aux abords du marché Ahcène-Harcha, au centre-ville.Les casiers de sardines, merlans, rougets, pageots, pièces de thon, mérous et autres sont posés à même le sol et chacun s'est accommodé de ces conditions réprouvées par la règlementation en vigueur. Comment concevoir que le poisson, denrée sensible, soit exposé durant des heures aux rayons ardents du soleil, aux poussières et aux saletés environnantes ' Cette situation qui perdure dans l' indifférence totale, a encouragé et stimulé des marchands de l'informel qui sillonnent les cités et quartiers de la ville à bord de charrettes et véhicules inadaptés pour écouler du poisson bleu de qualité douteuse. Le marché du boulevard du Volontariat abrite depuis quelques années des poissonniers qui exercent sur la voie publique dans des conditions déplorables d'hygiène au vu et au su de tout le monde.Ils proposent surtout de la sardine et des carpes pêchées au barrage de Bouhamdane à des clients attirés par les prix abordables et peu soucieux de la qualité ! D'aucuns s'inquiètent à juste titre de ces dérives inacceptables qui peuvent être fatales aux consommateurs et s'interrogent sur le rôle des services compétents censés sévir et interdire de telles pratiques.Le bureau communal d'hygiène, les services de la DCP, de la DSP sont interpellés pour accomplir leur mission qui consiste à veiller sur la qualité de vie, l' hygiène et la santé de la population, car des épidémies et des intoxications alimentaires sont à craindre. Il existait une poissonnerie domiciliée au rez-de-chaussée du marché Ahcène-Harcha qui était fonctionnelle et répondait aux normes d'hygiène. Une APC de Guelma avait apporté des aménagements qui ont engendré la disparition de cette dernière à la fin des années 1970 et la réalisation de nouveaux magasins, patrimoine communal, qui ont été attribués à des bouchers, marchands de fruits et légumes et en alimentation générale.Le marché Harcha a bénéficié voilà quatre ans d'une salutaire opération de réhabilitation initiée par les autorités de la wilaya et pilotée par la DCP. Flambant neuf, il est déserté par ses commerçants qui s'estimaient concurrencés par le commerce informel et accablés par les frais de charges, la patente, etc..Sur une quarantaine d'étals, seuls un marchand de fruits et légumes et un boucher ont repris leurs activités. Les responsables locaux gagneraient à programmer la réalisation d'une poissonnerie moderne dans cet espace vacant. Elle regrouperait tous les professionnels de ce secteur vital qui disposeraient des équipements du froid et de la réfrigération.H. BNomAdresse email


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