Algérie - A la une


86e partie
Résumé : Noria est heureuse de revoir son mari et le reste de la famille. Mais Narimène n'était pas venue, et elle s'en inquiète. Racim la rassure. Narimène se reposait et ne savait encore rien.Noria hoche la tête.-Vous avez bien fait de ne rien lui dire. Le cauchemar qu'elle est en train de vivre lui suffit.-Dans son état, les émotions sont à écarter, renchérit Keltoum. Déjà que sa grossesse s'annonce difficile.-Ma pauvre fille n'a jamais eu de chance dans la vie, et cela continue.-Ne dis pas ça, Lla Noria. Tu finiras par attirer la malchance sur nous. Jusqu'à ce jour de malheur où Choukri avait disparu, ta fille était heureuse et comblée dans notrefamille.-Arrêtez donc de parler de malheur. Vous voyez bien que Dieu est clément.Le vieux Slimane se penche vers sa femme et poursuit :-Tout est écrit dans les cieux. Dieu nous fait passer par des épreuves dans ce bas monde. Lui seul connaît nos faiblesses et comprend nos émotions. Je ne cesse de L'implorer de nous venir en aide. Et je pense qu'Il nous a déjà accordé une grande faveur en te permettant de rester en vie pour revoir ton petit-fils.-Tes petits fils, lance Keltoum, d'une voix nouée.-Mes petits-fils '! Tu veux dire que Narimène...Keltoum hoche la tête.-Oui. Narimène nous donnera bientôt un autre garçon.Noria laisse couler ses larmes.-Que la volonté de Dieu soit faite. Il nous enlève un garçon pour nous en donner un autre.Keltoum fronce les sourcils.-Au loin les malheurs, au loin les malheurs ! Dieu ne nous a pas enlevé qui que ce soit. Choukri est encore vivant et finira par rentrer à lamaison.Noria s'essuie les yeux.-Je l'espère de tout c?ur. Je l'espère de tout c?ur, Lla Keltoum.Elle allait rajouter quelque chose, lorsqu'une douleur se fait ressentir. Elle pousse un petit cri et porte la main à sa hanche droite. Racim appuie sur l'interphone, et aussitôt une infirmière apparut.Elle remarque tout de suite la grimace douloureuse de la vieille femme et s'approche d'elle pour l'aider à se rallonger.-Vous devrez vous reposer maintenant. La visite est terminée.Elle invite les autres à quitter lapièce.-Vous ne devriez pas rester plus de quelques minutes auprès d'une nouvelle opérée. La conversation dans son état est fatigante.-Nous reviendrons ce soir, Noria. Reposes-toi bien, lance El-Hadj Slimane en quittant les lieux, suivi de Keltoum, puis de Racim qui ne cessait de jeter des coups d'?il inquiets à sa belle-mère.La police avait sillonné toute la montagne. Quelques paysans leur avaient indiqué la vieille ferme nichée sur la colline. Elle semblait isolée du reste du monde et n'offrait plus que l'apparence d'un lieu abandonné depuis des lustres.Deux agents arrêtèrent leur véhicule non loin de l'entrée et se mirent à parcourir les lieux dans tous les sens. L'un d'eux s'approche du jardin et remarque la terre fraîchement remuée.Des outils de jardinage jonchaient le sol, et un chèche traînait non loin de là. Il fait signe à son collègues qui hoche la tête.-On dirait que quelqu'un est passé par là il n'y a pas longtemps.Il jette un regard à la maison, qui paraissait bien silencieuse.Aucun bruit ne parvenait à l'extérieur. Pourtant, les volets des fenêtres étaient ouverts et indiquaient une présence sur les lieux.Les deux agents se regardèrent, puis, d'un commun accord, décidèrent de fouiller la maison. Ils étaient en mission commandée et avaient le droit de perquisitionner tous les lieux indiqués dans leur mandat ou susceptibles de les renseigner.(À suivre) Y. H.


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