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800 enfants victimes d'accidents


800 enfants victimes d'accidents
Ces agressions sexuelles continuent à gagner du terrain et dont les victimes ne sont autres que des enfants... mineurs des deux sexes, garçonnets et fillettes.Près de 1000 enfants ont été victimes d'accidents, domestiques et de la circulation. Tels sont les bilans des services des urgences médicales et chirurgicales des différentes structures sanitaires de la wilaya d'Oran révélant que plus de 461 enfants, âgés entre un mois et 15 ans, ont été blessés sur les routes des suites d'accidents de la circulation. Le reste est balloté entre les accidents domestiques et petits imprévus blessant les enfants qui se livraient à des jeux plus ou moins dangereux aussi bien dans leurs domiciles que dans la rue.Si plusieurs dizaines d'enfants s'en sortent indemnes en bénéficiant des soins qui leur sont prodigués en urgence, d'autres subissent toutefois de petites interventions chirurgicales et autres sutures pendant que plusieurs autres dizaines ont séjourné durant plusieurs jours dans des hôpitaux pour des soins intensifs. Contre toute attente, l'enfance continue tout de même à constituer un non-événement en dépit de toutes les lois et textes la protégeant. La violence faite aux enfants continue à battre son plein dans une société algérienne qui est en perte constante de valeurs et d'unité sociale.Le viol des enfants n'est pas près de regresser. C'est du moins ce que laissent croire les services de l'EHU d'Oran ayant recensé en 2015 pas moins de 143 cas d'agressions sexuelles et d'attentats à la pudeur. Ces agressions sexuelles continuent à gagner du terrain dont les victimes ne sont autres que des enfants mineurs des deux sexes, garçonnets et fillettes.... Ces bilans sont, en réalité, loin de refléter toute la triste réalité qui s'abat sur les enfants vu la loi du silence «imposée» par les tabous sociaux.«Peu de parents bravent les interdits et se rapprochent des locaux des services de sécurité pour y déposer plainte», indique un médecin légiste affirmant avoir «délivré plusieurs dizaines de certificats médicaux attestant le mal subi par des enfants souvent en bas âge».Pour le médecin, se référant aux aveux faits par des parents des victimes, «plusieurs cas de viols sur enfants ont été perpétrés par des proches, d'où la loi de l'omerta», a-t-il ajouté. Une telle évidence est confirmée par les enquêteurs ayant cerné la problématique.Dans leurs conclusions, la plupart des actes sont orchestrés par des individus souvent proches des familles des victimes, amis et voisins abusent de la confiance des parents de leurs victimes. Si les droits de l'enfance sont renvoyés aux calendes grecques, les parents affaiblis physiquement ne sont pas eux aussi à l'abri des foudres de leur progéniture. Les parents malmenés par leur progéniture sont de plus en plus nombreux. Des pères et des mères sont victimes d'agressions perpétrées à leur encontre par... leurs enfants.Le phénomène prend des courbes phénoménales. A l'instar du reste du pays, la wilaya d'Oran n'est pas épargnée par ce fléau. Les bilans indiquent une telle réalité. «Pas moins de 300 parents ont été agressés, voire tabassés et violentés, par leurs enfants biologiques», indique-t-on. Ces bilans ont connu une hausse de 03% comparativement à ceux des années précédentes. En 2015, les services de la médecine légale d'Oran recensent une moyenne hebdomadaire de 05 à 10 cas de parents violentés, venus se faire délivrer des certificats médicaux leur permettant d'entamer des poursuites judiciaires contre leurs bourreaux, qui ne sont autres que leurs descendants.Ces parents ont, selon les mêmes sources, été victimes de toutes les formes de violence, verbale et physique. Ces violences commencent par des insultes, injures et autres vexations et se terminent, dans la plupart du temps, par des coups volontaires, blessures et autres sévices corporels, cbv (coups et blessures volantaires).En ce sens, les éléments de la Gendarmerie nationale d'Oran ont, durant le premier trimestre de l'année dernière, traité près de 60 affaires, toutes liées à des violences verbales et insultes perpétrées par les enfants contre leurs parents. «Nous avons reçu et traité des cas de parents qui ont été violentés même par leurs filles, mineures et majeures», a affirmé un médecin exerçant dans les services des urgences médico-chirurgicales du CHU d'Oran.




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