Algérie - Revue de Presse

5èmes rencontres cinématographiques de Bejaia




René Vautier à l’honneur Organisées par l’Association Projet’Heurts, les Rencontres cinématographiques de Bejaïa se sont ouvertes lundi à 18 heures à la Maison de la culture de Bejaïa. Cette manifestation culturelle, cinquième édition, est devenue un rendez-vous très attendu par les passionnés du 7e art pour découvrir les nouvelles productions réalisées voilà un an, soit depuis les 4es rencontres. Mais aussi pour tout ce que ce rendez-vous permet, aussi bien aux professionnels qu’au public, comme opportunités d’échange d’expériences, de points de vue sur bien des sujets liés au cinéma. Annuellement donc, Projet’Heurts relance le cinéma pour donner une image hautement riche en couleur de la ville de Bejaïa, ville des sciences, de la culture et de l’art. Lundi dernier au soir, il y avait beaucoup de monde à la Maison de la culture de Bejaia. L’équipe de Projet’Heurts n’a pas cessé depuis la première expérience, en 2003, de créer cet espace qui permet bien des encouragements aux jeunes réalisateurs. La preuve en est que le premier prix du Festival du film amazigh (Tlemcen) «L’olivier d’or», est revenu à un natif de la région. Une fois n’est pas coutume et, après Zinet et Meddour, l’Association a choisi, cette année, de rendre hommage à René Vautier. Un hommage qui se veut «La construction dans la continuité», d’un travail commencé, il y a 45 ans, par Vautier, ses pairs et ses disciples. «La continuité suppose aussi un regard critique pour ce qui se fait aujourd’hui dans le cinéma», déclarait le président de l’Association pour expliquer l’importance de l’espace réservé aux jeunes réalisateurs algériens, à l’image, entre autres, de Mohamed Yargui, Mohamed Fateh Rabia, Omar Zamoum, qui auront à présenter leurs films dont les projections sont programmées tout au long des cinq jours que dureront ces rencontres. «Algérie: tours-détours», de Oriane Brun Moschetti et Leïla Morouche, un documentaire de 1h54mn réalisé en France, en 2007, a permis au public de replonger dans l’histoire pour mieux comprendre la situation du pays sur le plan cinématographique. En compagnie de René Vautier, les deux réalisatrices ont recréé le dispositif de projections itinérantes des cinés-pop, mis en place par celui qui est considéré comme le géniteur du cinéma algérien. A côté des projections en salle, il est prévu des projections en plein air au niveau des trois résidences universitaires de Bejaïa (17 Octobre 1961, 1000 Lits et Targa Ouzemour). Ceci à côté d’un programme quotidien, à 10 heures, d’un café/ciné qui se tient dans le hall du 2e étage de la Maison de la culture de Bejaïa. Hier, la journée a été consacrée au cinéma des pays du Maghreb (Tunisie et Maroc) sous le thème «Nos voisins font leur cinéma». Les enfants ne seront pas en reste puisque la journée de vendredi leur est réservée avec des projections cinématographiques pour enfants dont ‘Les naufrages de Carthage’. En clôture, le public suivra une fiction de Tarik Teguia, «Roma walla n’touma».       Par H. Sabia
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