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30 milliards de mètres cubes par an en première phase


30 milliards de mètres cubes par an en première phase
Cette échéance a été envisagée, à la lumière de tests réalisés, après fracturation hydraulique, et qui ont permis de relever que les débits obtenus restent comparables à ceux obtenus sur les gisements shale américains.Sonatrach compte mettre en production son potentiel en schiste à l'horizon 2020, avec une capacité de 30 milliards de m3 par an, en première phase. Cette échéance a été envisagée, à la lumière de tests réalisés, après fracturation hydraulique, et qui ont permis de relever que les débits obtenus restent comparables à ceux des gisements shale américains, rapporte l'agence APS. La compagnie nationale d'hydrocarbures s'engage ainsi dans la production du non-conventionnel. Elle s'est donné moins de temps que prévu pour le faire. Et l'échéance 2040, avancée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il y a un peu plus d'un an, pour l'exploitation du schiste, a été retranchée de moitié.Sonatrach a préféré le moyen terme au long terme, mettant en avant une entreprise rentable. Aux dires de nombreux experts indépendants, l'exploitation du gaz de schiste ne peut être rentable en Algérie que dans le court terme.Aujourd'hui, seule l'expérience américaine dans le domaine du non-conventionnel s'est révélée payante. Est-elle transposable à l'Algérie ' Les Américains ont les moyens de leurs ambitions dans les gaz et le pétrole de schiste, ils y investissent 300 milliards de dollars par an, c'est colossal. Dans ce pays, le sol et le sous-sol appartiennent à des particuliers qui peuvent en faire ce qu'ils veulent. En Algérie, le sous-sol est une priorité de l'Etat. L'exploitation du gaz de schiste y est régie par une série de dispositions adoptées dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures de janvier 2013. Elle continue de faire débat et polémique. Ceux qui y sont hostiles avancent généralement des arguments liés à l'écologie et aux conséquences que pourraient avoir les opérations de forage sur les nappes phréatiques. Ceux qui militent pour la diversification des sources d'énergie expliquent, eux, que le pays peut aller vers le développement du non-conventionnel, sans pour autant perdre de vue le conventionnel, jugeant pas judicieux de laisser en jachère des hydrocarbures qui gagent en devenir. L'Algérie possède les troisièmes réserves techniquement récupérables au monde des shale gaz, estimées à 700 TCF (trillions de pieds cubes), selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Le pays dispose de 7 importants bassins renfermant le gaz de schiste, selon une étude réalisée par le Département américain de l'Energie, en collaboration avec la firme américaine Advanced Ressources International. Ce potentiel en hydrocarbures non conventionnel, Sonatrach veut en affiner l'évaluation. Aussi, a-t-elle signé des accords de coopération avec de grands groupes pétroliers comme ENI, Anadarko, Talisman et Shell. En 2014, l'Algérie a autorisé des forages-pilotes pour le schiste, mais a soumis les projets de prospection et d'exploitation de ce gaz non conventionnel à la décision du Conseil des ministres.Un avis d'appel d'offres lancé, il y a quelques mois, met en compétition un ensemble de blocs d'hydrocarbures dont une partie de non-conventionnel. Les résultats sur lesquels va déboucher cette offre seront connus vers la fin de l'année.Y. S.NomAdresse email




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