3 questions à Mohamed Djoua : «Cet art donne accès à des remèdes non conventionnels»

Parlez-nous de votre passion pour ce nouveau genre de peinture  J’ai, depuis toujours aimé la peinture. J’ai débuté ma carrière en 1998. Puis, j’ai dù arrêter pour de multiples raisons. Aujourd’hui, je ne peux plus me passer de peindre. J’ai ensuite découvert cette méthode artistique thérapeutique. Ce fut le coup de foudre. Ce n’est qu’en 1950 lors d’une exposition d’œuvres des patients aliénés qu’est né l’art thérapie. Cependant, l’application de l’art à des fins thérapeutiques n’est pas un concept nouveau.   Quel est votre style de prédilection ' J’aime peindre l’environnement. Je suis inspiré par le paysage marin. Le silence est aussi pour moi un facteur de création. Je suis stimulé par les comportements humains à la fois émotionnels ou causés par les désagréments de la vie en société.  Après l’organisation du vernissage de cette exposition, vous avez animé une conférence intéressante sur l’art-thérapie, en tant que l’art vecteur de guérison. Pourquoi ce besoin '   L’art-thérapie est un processus consistant à soulager des états d’âme. Il s’agit d’une psychothérapie. La démarche thérapeutique consiste à laisser progressivement surgir ses images intérieures, qui peuvent être autant le reflet d’expériences du passé que de rêves auxquels on aspire. Le geste créateur fait appel au corps qui se met en mouvement pour créer une œuvre concrète. Cette thérapie possède en quelque sorte une dimension métaphysique.   La guérison ne passe que par la parole ou par des médicaments,  le principe de l’art-thérapie permet de trouver des remèdes non conventionnels.