Algérie - Revue de Presse

2e Salon du livre d?enfants et jeunesse



L?ivre passion Le palais de la culture Moufdi Zakaria d?Alger abrite depuis jeudi le deuxième Salon du livre d?enfants et de jeunesse et ce, jusqu?au 25 février. Un événement livresque organisé par la Sarl Ediculture, faisant dans l?édition et distribution d?ouvrages et revues scientifiques et techniques dans une dynamique de promotion de la lecture proprement dite et du livre plus précisément en organisant des expositions et autres foires du livre. C?est une vitrine ludique, scolaire, candide et dissipée de par des enfants accompagnés de leurs parents, qu?offre ce salon. Une ambiance, sans jeu de mots, bon enfant, plongeant le visiteur dans le monde merveilleux des chiffres, des lettres et des contes. Parmi les exposants, l?on peut citer les maisons d?édition Casbah, Mektaba El Khadra, Dar El Hadith Lil Kitab, MFG Education, Ed.Auzou et Le livre-club. Ici, des manuels d?initiation à l?écriture et les mathématiques, là, des livrets d?apprentissage aux matières d?éveil (dessin, musique) ou là-bas, des manuels scolaires de soutien et de rattrapage pour les écoliers ou encore des livres de contes en arabe et français. Ce qui est méritoire chez Ediculture, c?est qu?elle ?uvre à la sensibilisation de l?importance du livre chez l?enfant et au goût pour la lecture en tenant des expositions à travers le pays comme celles de Chlef, Oran, Hadjout et Béjaïa. Un travail de proximité ayant pour ambition un salon national du livre pour enfants. Car le livre pour enfants est comme le parent pauvre en matière d?édition, alors que la population est majoritairement juvénile en Algérie. A ce propos Abdelkader Krardjoudj, manager d?Ediculture, nous indiquera : « Le livre d?enfant n?existe pratiquement pas. Parce que le livre pour enfant n?est pas rentable. Malgré toute la bonne volonté des décideurs demeure surtaxé. Il n?est pas exonéré des taxes. L?Algérie est l?un des rares pays à taxer le livre par analogie aux pays du Moyen-Orient et d?Europe. Il y a un effort à consentir. Le livre pour enfant a été le plus pénalisé...C?est une frange de la société qui a été délaissée. L?exonération de la taxe douanière sur le livre scolaire est encore floue et sélective. On voudrait que le livre para-scolaire suive aussi... ». Aussi, Ediculture vient de créer, au sein de ses structures, un département réservé exclusivement à l?enfant à travers l?édition et le multimédia. D?ici, juillet 2005, Ediculture aura organisé une dizaine d?expositions dans plusieurs wilayas.



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