Algérie

2e jour de paralysie, statu quo dans les négociations


2e jour de paralysie, statu quo dans les négociations
Statu quo à la SNTF. La grève enclenchée lundi par le personnel d'accompagnement et de gare s'est poursuivie, hier, paralysant pour une deuxième journée consécutive le trafic ferroviaire dans toute la banlieue est et ouest d'Alger, ainsi que les dessertes vers d'autres régions du pays.Et si des négociations ont eu lieu tout au long de la journée de lundi et se sont poursuivies hier, elles n'ont pas abouti à une réouverture des gares fermées et à une reprise normale de la circulation des trains. Le mouvement semble même s'être durci.La direction de la SNTF affirme avoir tenté d'assurer un service minimum pour amoindrir les désagréments provoqués par cette grève sur les usagers. «Seulement, les contestataires sont descendus sur les voies afin d'empêcher les trains de démarrer et de circuler», déplore-t-on.Les grévistes revendiquent le versement de 36 mois de rappels, et ce, dans le cadre d'une plus large rétroactivité de leurs augmentations salariales.Ces employés, en charge des gares, de l'aiguillage ou encore de la sécurité, sont quelque 10 000 au sein de la SNTF. Lors de l'application de la nouvelle grille des salaires de l'entreprise, il leur a été versé un rappel de 6 mois (depuis novembre 2012), tandis que les contestataires exigent le versement de 36 mois d'arriérés. Et ce, pour arriver à un total de 42 mois de rétroactivité, conformément à la date, 2009, prise comme référence par les grévistes. Seulement, la SNTF assure que l'entreprise n'a pas les moyens de satisfaire à cette revendication, qui pèserait trop lourd sur ses finances. Les grévistes ne l'entendent pas de cette oreille et assurent que le débrayage sera maintenu, et ce, jusqu'au versement de ces arriérés.«Nous nous en sommes remis à la tutelle auprès de laquelle nous avons plaidé la cause du personnel. Pour l'heure, même si rien de concret n'a été décidé, nous n'avons pas eu d'écho négatif de la part du ministère, qui examinera cette question», explique le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, qui assure que les discussions avec les représentants et la base se poursuivront jusqu'à l'arrêt de la grève.Ce mouvement pénalise des milliers de citoyens, qui ne disposent que de ce moyen de transport pour se rendre à leur lieu de travail ou d'études.




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