21 nouveaux décès enregistrés ce week-end

La wilaya de Béjaïa continue de compter ses morts emportés par le coronavirus. Pas moins de 21 nouveaux décès des suites de la Covid-19 ont été enregistrés, uniquement, au CHU de Béjaïa, ces dernières 48 heures."Nous avons enregistré 21 décès des suites de la Covid-19 durant la nuit du jeudi 12 novembre à la matinée du samedi 14 novembre au CHU de Béjaïa. 14 décès à l'hôpital Khelil-Amrane et 7 autres décès à l'hôpital Frantz-Fanon.
L'âge des personnes décédées varie entre 65 ans et plus", a déclaré Hafid Boudraham, surveillant médical au CHU Khelil-Amrane de Béjaïa. Et d'ajouter, comme pour donner l'alerte, que "41 malades sont admis durant ces 48 heures dont 30 malades acheminés aux urgences car nécessitant une oxygénation".
À rappeler que les personnes décédées sont des sexagénaires. Idem pour les contaminés par le Covid-19. D'où la demande par ces derniers d'une oxygénation importante. "Pour le moment, nous n'avons pas de problème d'oxygène, mais il y a risque de rupture si le nombre de malades augmente à cette allure", précise M. Boudraham.
Par ailleurs, le maire de la commune de Béjaïa, M. Tafoukt, a pris la décision, ce jeudi 12 novembre, d'interdire le marché hebdomadaire de l'Edimco. "La décision a été collégiale.
Elle a été prise en concertation avec le syndicat des commerçants (UGCAA/Béjaïa), les services de sécurité, l'adjudicateur et l'APC", a-t-il déclaré. "À la lumière de la hausse de la courbe des contaminés par le Covid-19, Il y va de notre responsabilité de prendre les mesures qui s'imposent", explique-t-il.
Ainsi, l'édile de Béjaïa a emboîté le pas au chef de l'exécutif de wilaya qui a interdit, par arrêté, depuis plus d'une semaine, les tables et les chaises dans les cafés et les restaurants, les stades de proximité, les fêtes de mariage, les bus pleins à 100% et les rassemblements.
Autrement dit, ce marché hebdomadaire est concerné de fait par l'arrêté du wali. Des décisions saluées par la population de la région qui est réduite, impuissante, à compter ses morts.

L. OUBIRA