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200 familles relogées



200 familles relogées
L'opération permettra de récupérer une assiette foncière de 2,2 hectares au niveau du front maritime de la commune de Bordj El Bahri.La troisième tranche de la quatrième phase de la 21e opération de relogement dans la wilaya d'Alger a débuté hier en début de matinée et concerne 200 familles issues des bidonvilles des communes de Dar El Beïda et de Bordj El Bahri. Cette troisième tranche concerne 200 familles des bidonvilles de Coco Plage, El Oued et Boukhari, dans la commune de Bordj El Bahri. Les familles sont relogées dans la cité des 1012 Logements Chabou, à Bordj El Bahri et la cité des 2400 Logements dans la commune d'Ouled Fayet.Cette opération permettra, d'après une source à la wilaya, de récupérer une assiette foncière de 2,2 hectares au niveau du front maritime de la commune de Bordj El Bahri. Concernant le fichier national du logement, la même source a fait état de quatre cas signalés positifs. Il s'agit de deux postulants avérés inscrits au programme AADL, un autre possédant un logement et un quatrième ayant bénéficié d'une aide de l'Etat. Signalons que l'opération, qui a débuté très tôt le matin, s'est déroulée dans des conditions tout à fait ordinaires.Aucun incident n'est venu entacher le bon déroulement de l'opération, qui a nécessité la réquisition par la wilaya d'Alger d'un nombre important de camions et d'agents. Les bénéficiaires ont occupé leurs nouveaux logements qui, faut-il le souligner, sont pourvus de toutes les commodités. «Ces logements représentent un nouveau départ pour nous. Après avoir passé 20 ans dans une baraque à Coco Plage, nous voilà prêts pour une nouvelle vie», confie un bénéficiaire. Le bidonville de Coco Plage a été érigé durant les années 1990.Plusieurs familles se sont installées dans cette partie du littoral est de la capitale. Les premières baraques avaient été construites aux abords du quartier l'Abattoir. Au fil des années, d'autres baraques se sont greffées au site, qui a doublé de superficie. La dernière rangée de mansardes longe d'un bout à l'autre le rivage, qui est délimité par un oued hautement pollué, l'oued El Hamiz. Il ne reste entre la mer et les habitations de fortune que quelques mètres.Les vagues frôlent les haies des baraques, les fragilisant continuellement. Les habitants ont longtemps subi le déferlement de la mer qui, pendant la saison hivernale, se déchaîne sur les piaules. «Certains de nos enfants sont devenus asthmatiques. D'autres font des allergies à cause de l'humidité. Il nous est arrivé de passer des nuits entières à rafistoler les murs de nos baraques et à colmater les toitures qui devenaient en hiver perméables à l'eau de mer et à la pluie.Maintenant avec ces nouveaux logements, nous pouvons prétendre à une vie plus décente, particulièrement pour nos enfants», raconte un ancien habitant du bidonville, dont la famille a été recasée à Harraga. Rappelons que la première tranche de la quatrième phase de relogement, qui a eu lieu le 5 octobre a permis de caser 665 familles. 387 autres ont été installées dans des logements décents au titre de la deuxième tranche, le 10 octobre.Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, avait indiqué que la quatrième phase de la 21e opération de relogement avait été subdivisée en quatre tranches pour reloger 3000 familles sur trois semaines à partir du 5 octobre et jusqu'à la fin du mois. 58 familles qui habitaient au centre de transit Dijon, dans la commune de Bab El Oued, où un incendie s'était déclaré le 29 juillet dernier, seront également relogées durant cette quatrième phase au titre d'un programme d'urgence pour caser 82 familles.Ce programme concernera également le relogement de 21 familles occupant le site de Mercadal, dans la commune de Kouba, ainsi que trois familles qui constituaient un obstacle à la réalisation du projet de réaménagement du siège de la commune de Oued Smar.
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