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20 traducteurs devant la Chambre régionale



20 traducteurs devant la Chambre régionale
La commission de discipline de la Chambre régionale des traducteurs se réunira aujourd'hui pour traiter 20 cas de traducteurs ayant enfreint la charte régissant cette profession. Ainsi, parmi les traducteurs, on citera le cas de certains qui ont été agréés et qui n'ont pas encore ouvert leurs offices, ou certains qui ont choisi de vivre à l'étranger sans aviser la Chambre de leur volonté de ne pas lancer leur activité, ont indiqué des sources sûres.
D'autres cas disciplinaires seront également traités lors de cette réunion de la commission de discipline. La situation créée par ces traducteurs entrave l'arrivée de nouveaux diplômés. «La Chambre régionale est tenue de respecter une répartition spatiale et ces traducteurs sont censés être en activité, alors qu'en réalité, ils ont quitté le corps et cela ne permet pas d'agréer de nouveaux tant que la situation n'est pas apurée», affirment des sources. Par ailleurs, des sources très au fait des relations qui régissent ce corps d'auxiliaires de justice notent avec dépit que certains traducteurs ont enfreint les codes et règlements qui régissent l'activité.
A ce titre, ils citent le cas d'une disposition du règlement qui oblige tout office à disposer d'une salle de réception, d'un bureau pour la secrétaire et d'un autre pour le traducteur, d'un espace archives et de sanitaires. «Or, un simple tour au niveau de certains offices permet de découvrir que certains locaux ne répondent pas à ces normes et devraient être en principe fermés conformément aux dispositions de la loi. C'est un cas courant.
L'office d'un responsable de la Chambre régionale est situé dans un immeuble menaçant ruine et ne répondant même pas aux règles fixées par le code d'exercice de la profession», affirment des sources. Dans le même cadre, nos sources notent que certains traducteurs transgressent la loi en recourant aux services de courtiers pour attirer la clientèle d'autres régions du pays. «Figurez-vous qu'une traductrice d'Oran a des rabatteurs qui lui assurent une clientèle de Tiaret,
El-Bayadh, Saïda et d'ailleurs, ce qui est contraire aux règlements en vigueur. De plus, cette dernière traduit même des fax et des copies non légalisées, ce qui est encore une autre entorse à la loi. Les responsables de la chambre nationale devraient s'intéresser à son cas car outre le fait qu'elle a obtenu sa licence en usurpant un mémoire de fin d'études, elle travaille en faisant un pied de nez aux règles qui régissent la profession, au grand dam de ses confrères», notent nos sources.


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