Algérie - Revue de Presse

1er salon du livre international




Lecture sur le Vieux Rocher Organisé du 16 au 26 du mois en cours au centre des expositions Enaditex de Constantine, au c?ur de la zone industrielle Palma, le Salon international du livre a témoigné dès son ouverture d?un engouement populaire sans précédent. A cet égard, l?image renvoyée par les centaines de jeunes gens et de jeunes filles patientant stoïquement des heures durant sous le soleil avant d?être admis dans l?enceinte abritant cet événement a impressionné les autorités invitées à la séance inaugurale donnant l?ouverture des portes au public. Le caractère exceptionnel de ce salon, organisé pour la première fois sur le Vieux Rocher où l?on célèbre pourtant chaque année et en grande pompe Youm El Ilm, n?a pas échappé à l?attention de Djamel Eddine Benhamida, directeur de la société Alger Expo. Ce dernier a souligné d?emblée l?intensité du rush visible au niveau des 107 stands agréés proposant à l?appréciation du public des dizaines de milliers d?ouvrages à caractère littéraire, technique et scientifique. Mais, dans la foulée, ce dernier a fustigé les mauvaises conditions d?hébergement offertes par les rares infrastructures hôtelières de la Ville des ponts, avant de souligner les paradoxes du centre des expositions Enaditex qui n?offre pas, selon son appréciation, les commodités exigées par un événement de cette ampleur. Il n?en demeure pas moins que l?événement est de taille et qu?il a réuni 61 maisons d?édition étrangères, toutes originaires du monde arabe. Certaines jouissent d?une large notoriété, selon plusieurs initiés en la matière, à l?exemple de Dar El Kitab El Hadith (Egypte) Dar El Adab (Emirats arabes unis) et Ibn Khozeïma (Arabie Saoudite). Les maisons d?édition du terroir n?étaient pas absentes, loin de là, avec 56 représentants dont Dar Ered, Dar El Houda et Média Centre qui représente pour la circonstance plusieurs éditeurs d?outre-mer dont Vigot/Malonne et le groupe Liaisons Pradel. Seule ombre au tableau (elle est de taille !), la part congrue accordée aux livres pour enfants en langue arabe. Seules deux maisons d?édition les proposent dans le cadre de ce salon, à savoir Dar Atfalouna (Egypte) et Dar Rabie (Syrie). Edité en Algérie, le livre pour enfants revient trop cher par rapport au produit importé, selon les avis exprimés. En gros, c?est l?explication avancée par la plupart des éditeurs qui souhaitent un allègement des charges, ce qui leur permettrait de s?engouffrer dans ce créneau. Pourtant, n?est-il pas l?instrument le plus démocratique du savoir ? Or il se trouve qu?il est cher et loin de toutes les bourses. Une question sur laquelle, il est vrai, un accord unanime entre toutes les parties prenantes tarde à se concrétiser. Pour l?heure, on est toujours en quête d?une solution permettant à tous les enfants sans exception d?accéder facilement aux sources et aux outils du savoir. Et c?est regrettable.
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