Algérie - Revue de Presse

17ème Festival national du raï



Les origines comme repères «A l’origine, le raï chante l’amour, la bravoure, le courage, l’hospitalité. «El hedda», «El-visa» et «Le téléphone portable» n’ont envahi les paroles des chansons que depuis l’apparition du phénomène de la mondialisation qui a généré une culture fast-food sans véritable épaisseur», dira d’emblée le commissaire du festival Hadj Méliani. La deuxième soirée du festival national de la musique raï a confirmé la volonté des organisateurs à restituer à ce genre son essence de musique de terroir. Cette volonté s’est exprimée aussi bien sur le plan de la thématique que sur celui des influences musicales qui ont imprégné la soirée.Dans ce contexte, Hadj Méliani ne manquera pas d’affirmer que le festival porte dans sa conception, une dimension identitaire. «Même en ayant gagné une notoriété mondiale, le raï reste une musique du terroir qui doit, pour se ressourcer, revenir à ses origines. Nous avons voulu, à l’occasion de cette édition, remonter aux sources de ce genre qui n’est devenu une musique «underground» qui s’inspire de la «protest song», des «seventies» que vers la fin du siècle dernier. Les chanteurs qui se sont relayés durant la soirée de dimanche sur la scène du théâtre de verdure ont tous usé du tempo «saf», un genre musical très en vogue dans les Hauts Plateaux et certaines régions de l’ouest du pays, en usant à merveille du «gallal». Aussi bien dans le style raï «aaroubi» (raï rural), le raï chikhate ou le bedoui, le son de cet instrument a dominé la musique. Et dans cet exercice, «Amine Dahane» qui a dirigé un orchestre composite a su donner le «la» pour distiller des sons purs, expurgés des grésillements synthétiques.



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