Algérie - Revue de Presse

10e sommet de la francophonie



Bouteflika représente l?Algérie à Ouagadougou Comme en octobre 2002 à Beyrouth (Liban) où il a participé en qualité d?invité au 9e sommet de la Francophonie, le président Bouteflika s?est déplacé hier à Ouagadougou. La capitale du Burkina Faso abrite, du 26 au 27 novembre, le 10e sommet des chefs d?Etat et de gouvernement ayant le français en partage. Dans une allocution prononcée à l?ouverture, le président du pays hôte, Blaise Compaoré, a souligné que « la voie à emprunter est celle de la construction d?un monde attentif aux valeurs des héritages historiques, culturels ». Il ne manquera pas, au passage, de saluer tout particulièrement la présence du président Bouteflika (et de ses homologues nigérian, mozambicain et soudanais), rapporte l?agence de presse APS. Plusieurs recommandations seront adoptées à cette occasion, dont surtout la « Déclaration de Ouagadougou » portant sur la bonne gouvernance et la stabilité dans les pays membres de la Francophonie. Placé sous le slogan « Espace solidaire pour un développement durable », les participants aux travaux de cette rencontre ont abordé également les questions liées à l?éducation, aux nouvelles technologies de l?information, à la paix, à l?environnement et à l?enracinement du droit et de la démocratie, rapportent les agences de presse. Trente-trois délégations, dont une vingtaine conduite par des chefs d?Etat ou de gouvernement, participent à ces travaux, selon les organisateurs. L?Organisation internationale de la francophonie (OIF) compte 51 Etats et gouvernements membres, et cinq pays observateurs. Une organisation qui souhaite que l?Algérie la rejoigne soit en tant que membre soit en tant qu?observateur. Jacques Saâda, ministre de l?Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et ministre responsable de la Francophonie, en séjour à Alger le 8 septembre dernier, avait déclaré que « les conditions sont désormais réunies » pour que « l?Algérie joue un rôle clé dans la Francophonie ». Dans l?entourage du président de la République, on indique que « le retour en force de notre pays sur la scène internationale ne peut être consolidé que par la présence de l?Algérie au sein des organisations telles que l?OIF ». Il faut se rappeler que Jacques Chirac avait déclaré, au magazine Arabies paru le 27 octobre 2001, que « les choses sont claires : l?Algérie est la bienvenue dans la Francophonie à son rythme ». Il avait pris le soin de noter auparavant que « l?Algérie n?est pas membre de l?OIF. C?est son choix, je le respecte dans l?esprit de compréhension et d?amitié profonde qui caractérise les relations » entre les deux pays. Cependant, le 10e sommet a été dominé par la crise politique en Côte d?Ivoire, soulignent les correspondants des médias présents à Ouagadougou. Selon le texte d?une résolution proposée pour adoption, « la situation en Côte d?Ivoire comporte des risques importants pour la paix et la sécurité dans l?ensemble de l?Afrique de l?Ouest ». Pour cela, le Président français et le Président du Nigeria - qui préside l?Union africaine - ont fait le point, jeudi soir à la veille du sommet, des efforts de médiation en Côte d?Ivoire, a rapporté l?Elysée.



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