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1 mort et plusieurs blessés Barailles rangées à beni-messous




1 mort et plusieurs blessés                                    Barailles rangées à beni-messous
Les quartiers le «Barrage» et «Sidi Saâdi», à Beni-Messous, sur les hauteurs d'Alger, ont vécu, dans la journée de jeudi, des moments fort agités qui se sont poursuivis tard dans la nuit. Une poussée de fièvre que les habitants de la commune de Beni-Messous ne sont pas près d'oublier. A l'origine de cette explosion de violence : une altercation verbale, suivie de violences qui ont débouché sur la mort d'un jeune adolescent.
Les quartiers le «Barrage» et «Sidi Saâdi», à Beni-Messous, sur les hauteurs d'Alger, ont vécu, dans la journée de jeudi, des moments fort agités qui se sont poursuivis tard dans la nuit. Une poussée de fièvre que les habitants de la commune de Beni-Messous ne sont pas près d'oublier. A l'origine de cette explosion de violence : une altercation verbale, suivie de violences qui ont débouché sur la mort d'un jeune adolescent.
L'étincelle qui a mis le feu aux poudres. Les versions divergent. Les uns évoquent une provocation d'un groupe de jeunes, habitant le quartier d'Aïn Fran, qui s'est rendu dans la nuit du mercredi à jeudi à bord d'un véhicule à la cité, nouvellement réalisée et qui a accueilli récemment ses nouveaux bénéficiaires, sise à quelques encablures de ce quartier. Dans cet ensemble de logements, une famille célébrait le mariage d'un de ses membres. Les jeunes gens de la cité Aïn Fran, après avoir pris part à la fête sans y être invités, se sont laissés tenir des propos malveillants que le chef de famille du marié aurait mal appréciés et il l'a fait comprendre sans violence aux irrévérencieux hôtes. Des mots déplacés de part et d'autres avant que des jeunes de cités ne viennent à corriger les convives surprises. L'un des jeunes du quartier d'Aïn Fran aurait reçu de violents coups. Evacués à l'hôpita de la localité, il décède des suites de ses blessures. D'autres évoquent une autre version des faits. Les évènements font suite à l'intrusion dans la cité des jeunes d'Aïn Fran évoquée plus haut, mais en état d'ébriété et qui auraient tenu des propos déplacés sous les balcons de certaines habitations. Les habitants auraient réagi avec violence face à ce qu'ils ont considéré comme une provocation. Là aussi, les avis divergent sur la mort de l'adolescent. Selon certains, le jeune garçon a été atteint par une balle dans la tête. Au levée du jour, les évènements se sont précipités avec l'entrée en scène des rescousses appelées en renfort de part et d'autres. Des échauffourées ont opposé les deux protagonistes.
Des groupes de jeunes se sont affrontés à coups de sabres, de machettes de fortune, de matraques et d'autres armes blanches avant que d'importantes forces antiémeutes déployées sur les lieux ne parviennent à établir une zone tampon entre les belligérants et réussissent à mettre fin à cette vendetta. De nombreux blessés ont été enregistrés dans les deux camps. Le calme précaire régnait sur cette zone en début d'après-midi. Le corps de la victime remis à sa famille a été mis sous terre après la prière d'el Asr en présence d'une très nombreuse foule. La tension est restée vive après l'enterrement de l'adolescent. Il était craint une nouvelle explosion de violence surtout après «le serment» fait par certains jeunes gens surexcités de venger un des leurs. Il ne faisait plus de doute que les affrontements allaient reprendre d'un moment à l'autre. Chaque camp fourbissait ses armes et se préparait à la bataille. Ce n'est plus le motif de la mort du jeune homme qui est évoquée. Il était question d'«ouled bled» et les «nouveaux». En clair, les gens de Beni-Messous admettaient mal que «les nouveaux» leurs disputaient les espaces qui ont été les leurs depuis des générations. Ce que chacun redoutait est arrivé dès la tombée de la nuit. Les affrontements ont repris de plus belle avec les mêmes moyens de bord. Aux cris de «Bab El Oued chouhadas» lancés par les «combattants» de la cité du «barrage», «Beni-Messous chouhadas», répondaient les «combattants» de Béni-Messous. Les forces antiémeutes ont eu le plus grand mal à confiner les émeutiers dans leurs quartiers. Une véritable guérilla s'est installée dans un «champ» de bataille que se disputaient les deux camps. Certains combattants portaient des cagoules et d'autres keffieh au cas où les forces antiémeutes utiliseraient des bombes lacrymogènes. De gros cailloux fusaient de toutes parts. Les combats se déroulaient à distance. Des tirs sans précision. Ce qui fait «la cible» est rarement atteint. Heureusement que les tireurs étaient maladroits. Le bilan des dégâts enregistrés, humains et matériels, n'est pas encore évalué. Il semble qu'il n'est pas élevé. Les heurts se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive de la nuit, provoquant une grande panique parmi les pères de famille qui ne s'expliquent pas cette violence gratuite. Ils déplorent qu'un groupe de gamins impose sa loi à toute une zone fortement peuplée. Les débordements de violence et les destructions de certains biens privés, notamment des véhicules, sont totalement réprouvés par les gens sages de ces deux quartiers qui rendent hommage aux forces antiémeutes qui ont su gérer «l'excitation» de ces jeunes sans trop de dégâts. Au petit matin, le calme est revenu dans les deux quartiers. Certains sages envisagent de demander aux imams des mosquées de la zone, lors du prêche de la journée (prière du Vendredi) d'appeler à la sagesse et de rappeler aux croyants les enseignements de l'Islam.
L'étincelle qui a mis le feu aux poudres. Les versions divergent. Les uns évoquent une provocation d'un groupe de jeunes, habitant le quartier d'Aïn Fran, qui s'est rendu dans la nuit du mercredi à jeudi à bord d'un véhicule à la cité, nouvellement réalisée et qui a accueilli récemment ses nouveaux bénéficiaires, sise à quelques encablures de ce quartier. Dans cet ensemble de logements, une famille célébrait le mariage d'un de ses membres. Les jeunes gens de la cité Aïn Fran, après avoir pris part à la fête sans y être invités, se sont laissés tenir des propos malveillants que le chef de famille du marié aurait mal appréciés et il l'a fait comprendre sans violence aux irrévérencieux hôtes. Des mots déplacés de part et d'autres avant que des jeunes de cités ne viennent à corriger les convives surprises. L'un des jeunes du quartier d'Aïn Fran aurait reçu de violents coups. Evacués à l'hôpita de la localité, il décède des suites de ses blessures. D'autres évoquent une autre version des faits. Les évènements font suite à l'intrusion dans la cité des jeunes d'Aïn Fran évoquée plus haut, mais en état d'ébriété et qui auraient tenu des propos déplacés sous les balcons de certaines habitations. Les habitants auraient réagi avec violence face à ce qu'ils ont considéré comme une provocation. Là aussi, les avis divergent sur la mort de l'adolescent. Selon certains, le jeune garçon a été atteint par une balle dans la tête. Au levée du jour, les évènements se sont précipités avec l'entrée en scène des rescousses appelées en renfort de part et d'autres. Des échauffourées ont opposé les deux protagonistes.
Des groupes de jeunes se sont affrontés à coups de sabres, de machettes de fortune, de matraques et d'autres armes blanches avant que d'importantes forces antiémeutes déployées sur les lieux ne parviennent à établir une zone tampon entre les belligérants et réussissent à mettre fin à cette vendetta. De nombreux blessés ont été enregistrés dans les deux camps. Le calme précaire régnait sur cette zone en début d'après-midi. Le corps de la victime remis à sa famille a été mis sous terre après la prière d'el Asr en présence d'une très nombreuse foule. La tension est restée vive après l'enterrement de l'adolescent. Il était craint une nouvelle explosion de violence surtout après «le serment» fait par certains jeunes gens surexcités de venger un des leurs. Il ne faisait plus de doute que les affrontements allaient reprendre d'un moment à l'autre. Chaque camp fourbissait ses armes et se préparait à la bataille. Ce n'est plus le motif de la mort du jeune homme qui est évoquée. Il était question d'«ouled bled» et les «nouveaux». En clair, les gens de Beni-Messous admettaient mal que «les nouveaux» leurs disputaient les espaces qui ont été les leurs depuis des générations. Ce que chacun redoutait est arrivé dès la tombée de la nuit. Les affrontements ont repris de plus belle avec les mêmes moyens de bord. Aux cris de «Bab El Oued chouhadas» lancés par les «combattants» de la cité du «barrage», «Beni-Messous chouhadas», répondaient les «combattants» de Béni-Messous. Les forces antiémeutes ont eu le plus grand mal à confiner les émeutiers dans leurs quartiers. Une véritable guérilla s'est installée dans un «champ» de bataille que se disputaient les deux camps. Certains combattants portaient des cagoules et d'autres keffieh au cas où les forces antiémeutes utiliseraient des bombes lacrymogènes. De gros cailloux fusaient de toutes parts. Les combats se déroulaient à distance. Des tirs sans précision. Ce qui fait «la cible» est rarement atteint. Heureusement que les tireurs étaient maladroits. Le bilan des dégâts enregistrés, humains et matériels, n'est pas encore évalué. Il semble qu'il n'est pas élevé. Les heurts se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive de la nuit, provoquant une grande panique parmi les pères de famille qui ne s'expliquent pas cette violence gratuite. Ils déplorent qu'un groupe de gamins impose sa loi à toute une zone fortement peuplée. Les débordements de violence et les destructions de certains biens privés, notamment des véhicules, sont totalement réprouvés par les gens sages de ces deux quartiers qui rendent hommage aux forces antiémeutes qui ont su gérer «l'excitation» de ces jeunes sans trop de dégâts. Au petit matin, le calme est revenu dans les deux quartiers. Certains sages envisagent de demander aux imams des mosquées de la zone, lors du prêche de la journée (prière du Vendredi) d'appeler à la sagesse et de rappeler aux croyants les enseignements de l'Islam.


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