Portrait de Moncef Errassafi

Musicien. Né à Tunis d’une famille algérienne émigrée. Entre dans le monde de la chanson dans les années 50. A l’école, jeune scout, il commence à jouer du clairon à l’âge de 14 ans. En 1952, il émigre en France et épouse une chanteuse algérienne « Thoraya ». Avec elle, il commence à aider financièrement le FLN, en organisant dan son local situé à Paris, 20, rue Saint Siverin, des galas et des concerts de chant. Tous les musiciens arabes participaient à ces manifestations, en collaboration avec la fédération de France du FLN. Quelques temps après, Mustapha Kateb compose la première troupe théâtrale qui a pris part au festival de Moscou, en 1957. Parmi les personnalités qui ont fait le voyage vers la Russie, il y avait le défunt ministre Mr. Khemisti, accompagné de Missoum, Thoraya et beaucoup d’autres artistes. A l’issue de cette rencontre, une autre troupe s’est créée à Tunis regroupant Ahmed Wahby, Mustapha Sahnoun, Alilou, Sid Ali Kouiret, ainsi que beaucoup d’homme de culture de la ville de Marsa. Après l’indépendance, Mr. Rassaâ Errassafi réintègre le monde de l’opéra comme premier contrebassiste algérien. Son grand-père était connu pour son profond attachement à la religion et à la science. Il fit des études coraniques, puis de langue, de littérature et de jurisprudence, sous la direction d’éminents professeurs. A l’âge de 20 ans, toute sa famille s’installe à Tunis. Le jeune érudit s’inscrit au cours de la grande mosquée de la ville. Il connut les plus grands savants de l’époque. Son petit-fils Moncef a acquis, de lui donc, une grande expérience, notamment dans le domaine artistique. Par la suite il s’est occupé des galas des plus grands chanteurs arabes , tels que celui d’Oum Keltoum qui s’est plusieurs fois produite à Tunis. Après la fon de la guerre, une autre bataille plus difficile encore, devait être menée. Il s’agit du développement de la Culture Algérienne et de sa relance au niveau arabe et universel