Alger - Chaâbi

Paroles de la chanson Ya el Kadi



Paroles de la chanson Ya el Kadi
refrain

« à” qâdi, arbitre le différend qui m'oppose à ma belle, Zhor, l'élégante, qui m'a laissé pleurant, l'esprit égaré et ma demeure déserte j'en suis inconsolable.
Nous voilà devant toi, ô qâdi : juge-nous équitablement
Condamne-moi, si je suis dans mon tort, Pourquoi ma bien-aimée se détourne-t-elle de moi ?
Ô qâdi, que Dieu m'assiste !
Je n'ai jamais songé qu'elle pourrait me quitter.
Je me consume d'amour; elle m'a ensorcelé l'esprit.
Ô qâdi tu es juste, intelligent et sage, d'un esprit souverain et équitable.
Elle m'a abandonné ma bien-aimée, elle qui éclipse l'astre lunaire, elle m'a abandonné, hélas!
Je viens te décrire la passion ardente qui m'habite et son orgueil intensifie mes souffrances.
Je passe des nuits blanches semblable à un petit rossignol (délaissé), et mes larmes sont intarissables.
Ô fqih, examine mon cas et analyse mes propos. »
Le fqih se tourna vers ma gazelle, ô vous qui m'écoutez,

et lui dit : « à” belle aux tresses brunes, qu'as-tu à me répondre ?
Raconte-moi ce qui s'est passé ».
« à” maître, dit-elle, voilà que cet homme cherche à me déshonorer, et à mon insu.
Un jour sur le pas de ma porte, sortant pour une visite, il m'a interpellé d'un regard et me dit : « à” belle créature, viens te détendre ».
Je refusais de le suivre chez lui et, ô maître, il ose, avec un faux témoignage, me citer sans pudeur devant toi; quelle injustice !
refrain
Et voilà, ajouta-t-elle cet homme, ô qâdi, est fou.
Jamais son regard ne s'est posé sur moi.
Il ne s' est jamais rendu en ma demeure.
Il ne m'a point vu de près (et il prétend) être amoureux.
Découragé, il râla et partit.
Il voulut plaisanter avec moi, quel insensé ! »
A ces mots, le fqih furieux se tourna vers moi déclarant : « Menteur !
Renonce à cette sublime splendeur, ne prétends pas être abandonné et je refuse de t'écouter. »
« à” qâdi, lui dis-je, au nom de Dieu comprends-moi (car) au fil de ton investigation tu découvriras la vérité.
Moi (je ne me résouds pas) à me séparer de la belle aux yeux de biche.

et lui dit : « à” belle aux tresses brunes, qu'as-tu à me répondre ?
Raconte-moi ce qui s'est passé ».
« à” maître, dit-elle, voilà que cet homme cherche à me déshonorer, et à mon insu.
Un jour sur le pas de ma porte, sortant pour une visite, il m'a interpellé d'un regard et me dit : « à” belle créature, viens te détendre ».
Je refusais de le suivre chez lui et, ô maître, il ose, avec un faux témoignage, me citer sans pudeur devant toi; quelle injustice !
refrain
Et voilà, ajouta-t-elle cet homme, ô qâdi, est fou.
Jamais son regard ne s'est posé sur moi.
Il ne s' est jamais rendu en ma demeure.
Il ne m'a point vu de près (et il prétend) être amoureux.
Découragé, il râla et partit.
Il voulut plaisanter avec moi, quel insensé ! »
A ces mots, le fqih furieux se tourna vers moi déclarant : « Menteur !
Renonce à cette sublime splendeur, ne prétends pas être abandonné et je refuse de t'écouter. »
« à” qâdi, lui dis-je, au nom de Dieu comprends-moi (car) au fil de ton investigation tu découvriras la vérité.
Moi (je ne me résouds pas) à me séparer de la belle aux yeux de biche.
ما عندها حتى معنى بارومية ياخو
rikamo pitchouh - retaité - alger, Algérie

14/05/2017 - 334727

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