Alger - Hadj Omar

Parcour de Feu Hadj Omar un Artiste Militant



(1930-1982). Chanteur et homme de théâtre.
Né à Alger. Il monte pour la première fois sur les planches à l’âge de treize ans pour chanter. Ses débuts ont été favorisés grâce à l’aide qui lui apporta son frère, lui-même chanteur compositeur : Missoum. Le contact avec les planches lui a donné l’amour du spectacle et c’est avec El Mesrah El Djazaïri que son intérêt s’éveille réellement. Le manque de paroliers « réalistes et sceptiques » le fait basculer dans le théâtre. Au fil des années son amour du théâtre se fait toujours plus vivace. Il quitte le collège, devient commis greffier, chante EL Casbah et les cireurs, apprend l’arrestation de son frère Missoum pour avoir chanté « je veux vivre libre » de Mohamed Abdelwahab. Sa conscience se forge au contact des évènements. Conscience également que l’art nécessite une formation et que le théâtre est une affaire trop sérieuse pour se suffire de l’apprentissage empirique ou routinier. En 1952, il se rend en France et s’inscrit à la Sorbonne, au cours de Fernand Le Doux, pour ensuite parfaire ses connaissances au cours Dullin du TNP (Théâtre National Parisien) de Jean Vilar, qu’il assiste dans « le trèfle fleuri » et « Dommage qu’elle soit une catin ». L’assimilation du théâtre se poursuit pour celui qui, un jour dira : bien que je sois au théâtre depuis 20 ans, je ne fais que commencer. Journées de vaches maigres, entrecoupées d’une participation au festival mondial de la jeunesse à Varsovie, suivi d’un retour à Paris marqué par une interdiction de représentation. En juillet 1956, il est arrêté en Haute Savoie pour « subversion » en compagnie de son frère Missoum et de Hadj Sadaoui. A Paris, il côtoie de nombreux hommes de culture dont Jean Marie Serreau qui monte « Le cadavre encerclé » de Kateb Yacine. Au lendemain de l’indépendance, il rejoint le TNA nouvellement créé et, dès 1963, met en scène « Le comédien malgré lui », d’Abdelkader Safiri. Dés lors il sera présent dans presque toutes les productions du TNA, en qualité de comédien ou de metteur en scène. En 1965, il monte « Les chiens », de Tone Brulin, pièce adaptée par Rouabah qui obtient le 1er prix au festival du théâtre maghrébin de Hammamet en 1968. En 1969, il monte « Le cercle de craie caucasien », pièce adaptée par Mahboub Stambouli. En 1976 : Hya Qalet Ouana Qolt, d’après « Les rustres » de C. Goldoni lui vaut une critique acerbe, qui le traite de « myopie intellectuelle ». En 1979, mise en scène de « Stop », de Mohamed Benguettaf. Ensuite le paradoxe prit le pas sur la logique. Celui qui a toujours œuvré dans, par et pour, l’expression théâtrale plongea brusquement dans le silence. La mort de son frère et de sa mère, la séparation familiale, des relations plutôt grinçantes avec l’institution théâtrale et bien d’autres cauchemars éveillés ont fini par avoir raison de son ardeur artistique. Il meurt le 22 juin 1982 à Bologhine dans un banal accident de voiture.




Salam , bon pour l'article de el hadj omar lah yerahmou c mon grand pére , il meut le 22 juillet pas le 22 juin et accident de G5 :) merci coméme lah yerahmou
AbdeRahim Béghoura - étudiant - alger, Algérie

07/11/2014 - 219760

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