Alger - Franck Deglise Bougherra

Memento mori, ou la vie photographique de Franck Déglise



Memento mori, ou la vie photographique de Franck Déglise
Alger, 2013
Garde-Fou, de Franck Déglise, est un livre conçu comme une méditation sur la mort, l’énigme des origines, et le mystère de la visibilité, quand toute apparition est à la fois vécue comme illusion et vérité.
Scrutant la matière photographique en espérant y découvrir l’apparition de visages capables de délivrer, tels des oracles, un message à la fois définitif et crypté, Franck Déglise photographie pour tenter d’entrevoir l’unité d’un monde entré dans une dislocation périlleuse.
Face aux dangers politiques et à la dévastation environnementale, sa pratique artistique relève à la fois de la veille, par la sauvegarde et la mise en question perpétuelle de l’intime, mais aussi de la gratitude.
Photographier pour remercier, célébrer, questionner, rendre justice, et ne cesser de s’insurger.
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Budapest, 1993
Vous avez intitulé votre livre Garde-Fou. Pourquoi ce titre ?
Avec ce premier livre, j’ai voulu questionner la part d’accident, d’imprévisible, qui peut surgir à tout instant, dans le travail à l’œuvre et, plus généralement, dans la vie… suite à la disparition de deux êtres très proches. Ce titre s’est imposé à moi car ce livre leur est dédié. Le garde-fou est ce qui nous empêche de tomber dans le vide, de sombrer dans la folie. Les photographies qui composent le livre sont sans doute venues prendre la place d’autres images, revenant souvent, de jour comme de nuit… et répondre en quelque sorte aux dernières paroles d’une jeune femme rayonnante de vingt-sept ans qui ne voulait pas mourir et voulait avoir des enfants.
Les figures de l’absence, le mouvement, un sentiment d’étrangeté, de solitude nécessaire à l’œuvre, le face à face avec la mort, l’intuition de l’instant, l’élan de vie, sont au cœur de ce premier livre.
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Passagers, Budapest
Vos images sont de natures très différentes. Vous avez choisi, lors de la composition de votre livre, d’y insérer des radiographies ou images à résonances magnétiques. Pourquoi ? Y a-t-il une tentative de votre part de déployer l’éventail des modes de visibilité/révélation d’ordre photographique, voire cinématographique, puisque vous présentez aussi un extrait d’un film super 8 ?
Durant une dizaine d’années, au laboratoire, j’ai essayé, tel un archéologue, de faire émerger des traces de visages de passagers de tramways photographiés à l’aveugle, donc sans regarder dans le viseur, entre 1989 et 1993 à Budapest. La mise à distance de cet appareil photo, le mode opératoire des prises de vues participaient de cette volonté de découvrir le monde. A la chute du mur de Berlin, un monde vacillait, disparaissait, un autre naissait.
Ce travail avec des visages photographiés en gros plan, avec un simple objectif 50 mm, pour être au plus près de la vision humaine, agrandis hors échelle, m’a amené par la suite à des recherches sur la matière, le minéral, les éléments, « Air, eau, roches et monde vivant étant interconnectés », comme l’écrit le glaciologue Claude Lorius dans Voyage dans l’anthropocène [Actes Sud, 2010].
Dans le même temps, j’ai redécouvert la pratique du dessin, du croquis d’après modèles vivants et planches d’anatomie. J’ai aussi collecté des radiographies et des images à résonance magnétique afin de comprendre de quoi nous sommes constitués. J’ai essayé de créer des empreintes de visages gravés dans de la roche après de nombreuses observations, réflexions et expérimentations au laboratoire pour sortir de l’état de sidération dans lequel j’étais.
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Circonvolutions
Parmi les lectures qui ont nourri mes recherches, il y a eu les essais de Gaston Bachelard sur l’imagination de la matière, Nedjma de Kateb Yacine, les poèmes de Stéphane Mallarmé et d’Henri Michaux. J’associais par équivalence des fragments de radiographies collectées ici et là, ou même récupérées dans des poubelles à Marseille, à des matières minérales ou du béton, afin d’évoquer les différents sentiments que l’on traverse dans ces moments-là face à la mort, à son absurde fulgurance. Images mentales, silencieuses, évoquant l’incompréhension, la stupeur, un état de choc, la révolte, la colère, un rêve prémonitoire, un réveil cauchemardesque, le refus, l’acceptation, la lutte contre l’oubli.
Depuis une trentaine d’années, j’interroge l’image sous toutes ses formes, en milieu urbain ou non, à la lisière de son extension, en noir et blanc, en couleurs, images fixes, en mouvement, d’anonymes, de proches, d’ancêtres, photos trouvées, données, oubliées, de matières, images désincarnées, figées, à résonance magnétique, radiographies, équivalences, traces, mémoires, trajets, fragments de corps en mouvement.
Les photogrammes extraits d’un film super 8 inachevé, les photographies glanées, prises sur le vif, méditées, les images mentales, toutes ces images participent d’un voyage dans le temps, de 1959 à 2013, avec, en filigranes, ma découverte de l’Algérie, d’une petite ville non loin d’Annaba, sur la route d’Alger et de sa banlieue en passant par la petite Kabylie, à la recherche d’un ancêtre inconnu qui vivait dans un village, où il y avait encore des barrages en 2013…
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Ressac, Marseille, 2001
La ville de Marseille est-elle votre port d’attache ? Que représente pour vous la cité phocéenne ?
Je vis à Marseille depuis 2002. C’est une ville magnétique, magique, que j’aime beaucoup, mais dont il faut partir de temps en temps pour mieux l’apprécier. Son centre est très vivant, dense, bruyant, mais très vite on peut aller dans les collines pour s’en extraire et se ressourcer face à l’horizon ou piquer une tête en mer pour se rafraîchir les idées. C’est dans cette ville que j’ai rencontré mes coéditeurs Soraya Amrane et Rafael Garido, sans lesquels je n’aurais jamais pu publier ce livre. Ils font un travail exceptionnel de diffusion de la photographie, et de soutien auprès des jeunes auteurs avec feu l’Atelier de visu et aujourd’hui l’association A suivre, les éditions Zoème, qui poursuivent leur activité sous une autre forme, indispensable après la récente disparition de la plupart des lieux dédiés à la photographie à Marseille.
Comment avez-vous appris votre métier de photographe ? Auprès de qui ? Etes-vous autodidacte ?
En ce qui concerne ma pratique de la photographie, antérieure à mes études de cinéma à Lyon, j’ai toujours voulu apprendre seul, avoir une pratique autodidacte d’expérimentations loin des références imposées. Après douze ans de laboratoire noir et blanc j’ai néanmoins décidé de rejoindre l’atelier de Dominique Sudre à Villeurbanne, où j’ai surtout pratiqué le laboratoire de façon intense durant quelques mois, avec beaucoup d’échanges avec les stagiaires. Dominique Sudre était un très bon laborantin, grâce à l’expérience acquise avec ses parents.
Y a-t-il eu dans votre parcours des rencontres déterminantes, des découvertes esthétiques capitales que vous avez souhaité prolonger ? L’écrivain Antonin Artaud ne fait-il pas partie de vos prédécesseurs majeurs ? Ses réflexions sur le théâtre de la cruauté vous inspirent-elles ? Vous considérez-vous également de la famille de Jean Genet ?
La découverte d’Antonin Artaud fut déterminante en effet, qu’il s’agisse de L’ombilic des limbes, Van Gogh ou le suicidé de la société ou de Pour en finir avec le jugement de Dieu, dont j’ai utilisé un extrait de l’enregistrement sonore pour un diaporama sur l’architecture en Europe et le mur de Berlin en 1988. Je n’ai jamais lu Jean Genet. En revanche, les lectures de Maurice Blanchot, Georges Bataille, Matière et mémoire d’Henri Bergson, les essais sur l’imagination de la matière de Gaston Bachelard, les poèmes d’Henri Michaux, d’Attila József, ont accompagné mes recherches depuis longtemps. Plus tard, Nedjma, le chef d’œuvre de Kateb Yacine a ouvert de nouvelles voies, entre roman, poésie, histoire et engagement politique.
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Sur la route d’Alger 1
Il y a eu de très nombreuses rencontres déterminantes dans mon parcours, avec des artistes, mais pas seulement, avec des gens dont la pensée et les actes m’ont interpellé, avec des photographes, des peintres, des musiciens, des poètes, des cinéastes. En ce qui concerne le cinéma, je pense à Stalker de Tarkovski, au Septième Sceau d’Ingmar Bergman, où la mort est défiée lors d’une partie d’échecs qui n’aura qu’une issue, à La passion de Jeanne d’arc de Dreyer, au film de Varda Les Glaneurs et la glaneuse, à Allemagne année zéro de Rossellini, aux joyaux de Chaplin, Les Temps modernes, Le Cirque, Le dictateur, à Rashomon d’Akira Kurosawa, film dans lequel quatre versions différentes d’un crime sont racontées par autant de témoins, à Dodes’Kaden du même réalisateur à propos de la folie et des marginaux au Japon en 1970. De la même année, il y a aussi Lettre à la prison, de Marc Scialom, dont le film, exhumé par sa fille trente-cinq ans après sa réalisation, retrace l’histoire d’un Tunisien en exil qui débarque en France à la recherche de son frère en prison, accusé d’avoir tué une jeune femme française nommée Blanche. Tourné en Tunisie et à Marseille avec très peu de moyens, ce film est d’une inventivité et d’une force incroyables.
Je peux mentionner aussi Le cheval de Turin et Les harmonies Werckmeister de Béla Tarr, Inland de Tarek Teguia, et les documentaires de Werner Herzog, qui sont des films qui m’ont marqué récemment. En musique, je peux citer Le sacre du printemps de Stravinski, Bartok et ses Percussions célestes, Arcana de Varèse, De Bussy, Afro blue, de John Coltrane en live à Antibes, Kind of blue, de Miles Davis… c’est sans fin.
Mais j’oublie deux chefs d’œuvres qui m’ont marqué à vingt ans : Fictions, recueil de nouvelles de Borgès et la bande dessinée en noir et blanc, Perramus, d’Alberto Breccia et Juan Sasturain, tombeau des années de plomb. Dans l’un des tomes, Dent pour dent, des aventuriers sillonnent la planète pour retrouver les dents d’un célèbre chanteur de tango exhumé afin de reconstituer le sourire de l’Argentine...
Nombre d’images ont été faites en Algérie. Avez-vous un lien privilégié avec ce pays ?
Lors de mes recherches, durant les trois dernières années qui ont précédé la publication de Garde-fou, vaste « chantier du vivant », comme l’écrit Rafael Garido, j’ai arpenté de nombreux territoires, urbains, périphériques et ruraux, en France et dans le nord de l’Algérie.
Oui, j’ai un lien de sang avec l’Algérie. Je suis né d’une mère française et d’un père algérien qui est retourné vivre en Algérie en 1976 et dont nous n’avons pas eu de nouvelles pendant plus de vingt ans. Ces images sont parmi mes premières photos d’un pays que j’ai découvert récemment, en 2012, car lorsque l’un de mes frères a retrouvé sa trace en 1997, c’était encore les Années noires et nous nous sommes retrouvés à Tunis, puis en France.
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Banlieue d’Alger, 2013
Au fil du temps, il y a eu la possibilité d’aller en Algérie pour faire des recherches, afin de voir mes quatre demi-frères et sœurs que je souhaitais rencontrer depuis très longtemps, et découvrir les villages des ancêtres que je n’ai pas connus. Nous sommes allés à Béjaïa puis à Jijel et enfin sur le lieu de naissance de mes ancêtres, un petit village à une quarantaine de kilomètres de Jijel, au-dessus de la corniche kabyle, face à la petite chaîne montagneuse du Zouarha, paysages ressemblant, à certains égards, aux Cévennes, avec des forêts de chênes verts et de frênes dans les vallées, et, aux abords des sommets, un sol plus aride, ocre et schisteux. Sur la route, quelques bergers et leurs troupeaux de moutons ou de chèvres, des chiens errants, sur les cols, des prairies et des vaches paisibles. A l’entrée de certains villages subsistent encore des barrages de militaires ou de gendarmes, traces encore tangibles d’une guerre civile qui a ravagé le pays dans les années 90, zones montagneuses, lieux de haute résistance durant la guerre d’Indépendance avec ses monuments aux martyrs en pleine campagne, planques présumées de criminels aujourd’hui.
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Sur la route d’Alger 2
Les images que vous présentez témoignent d’un empan chronologique large (entre 1959 et 2013). Avez-vous le sentiment de progresser dans votre recherche ? Quels obstacles éventuels aimeriez-vous lever ?
Après des années d’expérimentations à la prise de vue et au laboratoire, je suis revenu à une approche plus documentaire.
Il y a toujours des obstacles financiers pour explorer d’autres horizons, stocker ses photos chez soi, exposer, éditer d’autres livres. Je pense notamment à un travail encore inédit réalisé à Budapest au début des années 90.
On manque toujours de temps… il faut faire avec ou sans, l’essentiel étant d’être en pleine santé et de garder l’envie de créer, de découvrir, de partager.
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Fête de printemps, 2008
Vous avez mis en exergue de Garde-Fou quelques vers tirés du Tombeau d’Anatole de Stéphane Mallarmé. Ne crée-t-on que depuis et avec le sentiment de la perte ? Votre livre est-il lui aussi un tombeau ?
Non, je ne pense pas. Heureusement, on crée aussi avec les sentiments de joie, dans la découverte, la rencontre. Mon livre est peut-être un tombeau, mais pas seulement. Il a aussi permis des rencontres, celles notamment avec Patrick Le Bescont, coéditeur de ce projet, et avec Charlotte Devanz, graphiste, dont les apports ont été très importants. Le livre a permis des voyages, des recherches, des échanges constructifs, vitaux, créé des liens, en a consolidé d’autres.
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Mas-de-la-barque
Vous photographiez à plusieurs reprises un corbeau. L’ange du bizarre d’Edgar Poe ne plane-t-il pas sur le Nevermore de votre ouvrage ?
Il s’agit d’un aigle, filmé une seule fois, mais dont je décompose le mouvement avec des photogrammes, et qui revient à plusieurs reprises dans le livre. Il est précisément sur un muret, un garde-fou, à faire les cent pas car il est en captivité, dans une foire. Je l’ai rencontré par hasard. J’avais une caméra super 8 avec moi à cette époque. Je connais très peu les écrits d’Edgard Allan Poe. Je pense plutôt à une nouvelle de Borgès dans Fictions qui m’a fasciné. Il s’agit d’un condamné à mort tchèque, durant la guerre je crois, qui est face au peloton d’exécution, et qui, par la simple force de l’esprit, parvient à arrêter le temps, pour vivre un an de plus afin de finir d’écrire sa pièce de théâtre.
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Certains photogrammes me font penser aux « images malgré tout » (selon l’expression de Georges Didi-Huberman) qu’ont pu sauver de l’enfer des camps d’extermination des membres des Sonderkommandos. Les bois que vous photographiez ne sont-ils pas pleins de fantômes ?
Je ne connais pas les textes de Georges Didi-Huberman. La caméra super 8 était vitale, il me fallait sortir du laboratoire.
J’ai essayé de réunir dans ce livre un certain nombre d’images mentales, introspectives, et d’autres plus proches du vivant, ouvertes sur le monde. Sylvie, en effet, c’est aussi la forêt, à l’image de celle du Pilat où nous allions enfants, en balade, dévastée deux ans après par une tempête en décembre 1999, à l’aube de l’an 2000. Les restes d’un incendie de forêt sur la côte bleue près de Marseille en 2010 trouvent une résonance particulière avec sa chambre déserte et les forêts brûlées en Algérie.
Les bois non loin desquels elle repose sont traversés par une petite rivière dont le lit se modifie chaque année.
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Roc, 1999
N’y a-t-il pas dans votre esthétique l’omniprésence de la dialectique ravage/culture (malgré tout), destruction/vie (survie) ?
A Marseille récemment, la philosophe Isabelle Stengers participait à un cycle de conférences sur le réchauffement climatique et, de mémoire, elle nous interpellait ainsi :
L’argument aveugle de la croissance ne marche plus. Comment vivront nos enfants à travers les catastrophes à venir ? Ils vont vivre, nous vivons déjà dans les ruines du progrès… La barbarie a commencé. Nous devons réapprendre à raconter des histoires avec nos résistances. Nous pouvons leur léguer les moyens de résister à la barbarie. La logique extractiviste consiste à prendre sans considérer les dégâts, en l’absence de tout scrupule, en pensant que tout finira bien par s’arranger. On peut détruire par ignorance, on ne régénère pas par ignorance.
En quoi consistent vos travaux actuels ?
La récente lecture du livre De l’univers clos au monde infini [éditions Dehors, 2014], mais surtout l’article « Penser à partir du ravage écologique », d’Isabelle Stengers m’ont beaucoup fait réfléchir ces derniers temps.
Depuis de nombreuses années, mon travail questionne la trace, l’empreinte laissée par l’homme sur terre. Notre planète est menacée par l’être humain depuis la révolution industrielle. Certains fuient des guerres, des zones dévastées par le réchauffement climatique et des conflits, d’autres s’enrichissent sans vergogne grâce à la vente d’armes ou en détruisant la terre, et en nous empoisonnant, tandis que d’autres luttent encore, parfois au péril de leur vie, pour empêcher des actes d’une barbarie sans nom.
Un des aspects de mon travail consiste à rester éveillé, à lutter, à résister, à continuer de penser, en faisant des images malgré leur profusion. Je me sens aussi bien concerné par les luttes des zadistes – à ce propos le film Le dernier continent de Vincent Lapize est remarquable – que par les interpellations des pouvoirs publics par des pêcheurs de La Ciotat pour arrêter le rejet quotidien en mer de plus de six mille tonnes de boues rouges toxiques par Alteo depuis cinquante ans, un industriel parmi tant d’autres qui s’enrichit sur la dévastation de notre environnement. Je pense qu’on doit imaginer des alternatives, ensemble, chacun avec ses moyens.
Et comme ces questions d’environnement, de réchauffement climatique, de désertifications, de zones de conflits, d’exils et de migrations sont liées, à la fin de l’été 2015, durant l’absurde construction du mur de barbelés au sud de la Hongrie, j’ai décidé d’aller aider des réfugiés dans ce pays où j’ai vécu quelques années après la chute du mur de Berlin. Fin septembre, il y a déjà un an, avec d’autres volontaires, nous préparions et livrions des repas à Budapest pour des réfugiés à la frontière austro-hongroise avec Migszol (Migrant Solidarity in Hungary).
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Aigle, extrait
A mon retour à Marseille, la lecture de Frontière du poète Attila József est venue à point nommé. Nous avons essayé de le traduire et de l’enregistrer avec une amie hongroise, un jour où le mistral soufflait fort. Des images ont surgi du poème et de la rencontre avec d’autres photographies plus récentes de France et d’Algérie.
Le festival Photomed vient par ailleurs tout juste de me proposer d’exposer un travail commencé à Alger. J’ai l’intention d’y retourner pour continuer un projet commencé il y a trois ans.




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