Alger - Revue de Presse


Nouvelle organisation Le président Bouteflika a annoncé, dans un discours adressé à l?assemblée générale de l?Union des radios et télévisions arabes (ASBU), dont les travaux se sont ouverts hier au Palais des Nations à Alger, une « nouvelle organisation dans le domaine de l?information », conformément « à la nouvelle étape ». Une organisation garantissant, selon lui, « la liberté, les droits et les devoirs, fixant les responsabilités et ouvrant la voie au travail sérieux, objectif, libre ». Plus explicite, il a indiqué que « le gouvernement est en train d?élaborer un dossier complet pour redéfinir le paysage télévisuel national », avec un intérêt particulier « pour la culture nationale amazighe, la jeunesse et les nouvelles connaissances ». A préciser que c?est au président du Sénat, Abdelkader Bensalah, qu?est revenu l?honneur d?ouvrir les travaux de cette 24e session de l?ASBU, marquée par une forte participation des pays arabes. A rappeler que l?Algérie détient l?élément-clé de la structure permanente de l?ASBU, à savoir le Centre d?échanges des informations et des programmes, basé à Bouzaréah. L?Algérie postule aussi pour un second mandat à la tête de cette structure. Le président de la République, en s?adressant aux membres de l?assemblée, a évoqué les difficultés des pays arabes face au flux d?informations et aux modes de consommation. A ce propos, il a plaidé en faveur de l?intégration de ces éléments par le monde arabe. « Nous n?avons pas intérêt à les rejeter, mais plutôt à nous y intégrer », a-t-il dit. M. Bouteflika a ajouté, en outre, que « la solidarité et la défense des intérêts suprêmes de la Nation arabe ne peuvent contrevenir aux principes de la liberté d?information et de transmission ». En guise d?argument, le président a cité l?exemple « des médias importants qui se proposent de servir les idéaux de leur pays et de préserver leur existence et leur pérennité ». Plus loin, le président de la République fait le distinguo entre « le rôle du journaliste dans un pays où sont ancrées depuis longtemps les valeurs de la citoyenneté et de la liberté d?expression » et son rôle « dans un pays qui a encore besoin d?approfondir la pratique politique et médiatique, un pays où beaucoup de libertés nécessitent régulation et réalisme, dans le cadre de priorités fixées par les institutions de ce pays ». Dans son allocution, le président a reconnu qu?il ne peut « imaginer une démocratie sans liberté d?expression ou une conscience sans différence d?opinions ».
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)