Alger - Revue de Presse

Les mariages à l'étroit


Il y avait la foule des grands jours, jeudi dernier, au niveau du secteur urbain de la cité Emir Abdelkader. Une grande circulation routière également, ponctuée de temps à autre, de bouchons interminables le long de l'avenue jouxtant cette infrastructure communale, induits notamment par les entrées et sorties d'automobiles venues en procession, accompagner les couples devant se présenter devant l'officier de l'état civil afin d'officialiser l'acte de mariage. «Près d'une trentaine de couples» ce jour là, selon le témoignage de nombreux présents.

 Auparavant, pour rappel, c'était dans l'enceinte de la belle salle des fêtes lambrissée de l'Hôtel de ville qu'un tel événement avait lieu, avant que l'on déplace ce service vers la cité Emir Abdelkader, «pour raison d'étroitesse des lieux», justifie-t-on du côté de la mairie.

 «Le hic dans cette affaire, est que l'accès est trop étroit, à sens unique pour les voitures venues en nombre et pour lesquelles un petit parking est réservé en bout de chemin. Ainsi, il faut parfois «slalomer» pour y arriver sans heurter les accompagnateurs venus très nombreux assister à la cérémonie», souligne-t-on parmi l'assistance. Plusieurs personnes trouvent «que l'administration communale devrait procéder à ce genre de cérémonie, non seulement le jeudi, mais aussi pendant tous les jours ouvrables de la semaine, et ceux du repos hebdomadaire, pour éviter ce genre de bousculade. Celle-ci n'a qu'à procéder, dit-on, «à la réquisition d'un nombre approprié d'officiers de l'état civil et leurs auxiliaires, car cela évitera un tel rush et toutes les contraintes constatées qui en découlent». Quant aux représentants de l'annexe APC en question, qui préfèrent «s'abstenir de tout commentaire concernant cette prétendue exiguïté des lieux», avancent plutôt d'autres griefs, et se questionnent de la sorte: «n'est-il pas davantage judicieux d'éviter ces longs cortèges de voitures, une procession qui sied mieux lors du moment où les heureux élus s'apprêtent à convoler en justes noces ? L'officier d'état civil et son assistant n'ont besoin que du couple des futurs mariés et leurs témoins, deux par famille, pas plus. Un à deux véhicules suffiraient amplement à en assurer le transport. Et l'on pourra ainsi s'affranchir de ces goulots d'étranglement que l'on constate d'une manière presque inévitable». Quant à l'étalement des cérémonies à d'autres jours de la semaine, cela n'est pas faisable dans la mesure où on manque de personnel. Statistiquement, le jeudi suffira d'autant qu'il y aura moins d'accompagnateurs car la durée de la cérémonie de signature est courte.

 «Malheureusement il faut compter avec cet esprit ultra fêtard de l'Algérien qui profite de chaque circonstance pour, fêter comme il se doit cet événement ou un autre», rétorque-t-on auprès des nombreux présents, qui préfèrent «aborder la problématique dans son ensemble.» En insistant, dans la même optique, sur le fait «que la commune serait bien inspirée si elle prenait l'initiative de délocaliser les services du mariage vers d'autres lieux plus spacieux, à la ville nouvelle Ali Mendjeli, par exemple, un endroit adéquat s'il en est. Tout est à l'étroit maintenant sur ce si «Vieux Rocher», nous pensons qu'il est grand temps d'y remédier».




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