Le coin du referee : Le sifflet algérien à l'honneur

Après la brillante qualification du MCA, de l'ESS et de la JSK, et la joie procurée aux supporters mouloudéens, sétifiens et kabyles, l'autre satisfaction est celle de M. Bichari, resté, malgré la forte pression, ferme et calme avec ses collaborateurs qui ont été lors de la chaude empoignade ayant opposé le Zamalek au Club Africain, convaincants et habiles. Car, une fois n'est pas coutume, les graves incidents (envahissement de terrain par les fans du Zamalek) enregistrés à  quelques secondes de la fin de ce choc, les arbitres algériens n'ont pas été la cause, pour cela ils méritent un arrêt sur image, voire une pause. L'arbitre directeur et ses assistants ainsi que le quatrième arbitre ont, encore une fois, confirmé que le sifflet  algérien voyage (à l'étranger) très bien. Les officiels, en l'occurrence MM. Bichari, Meknous, Benarous et Houasnia ont fait preuve de beaucoup d'application dans le domaine de l'appréciation, donnant, à  l'occasion, aux observateurs, une leçon en matière de coordination et surtout de la justesse en rapport avec les sanctions. La plus importante décision prise à  la fin de ce match a été le refus (à raison) d'un but au Zamalek par l'arbitre assistant, M. Benarous, suivi par l'arbitre directeur sans la moindre hésitation. C'est l'expression pratique de l'arbitrage qui ne laisse à  personne la moindre contestation ni place au bavardage. Souvent critiqués (chez nous) et tout le temps mis à  l'index, la prestation de tout premier ordre de nos (arbitres) compatriotes, devant 80 000 Cairotes, mérite la palme d'excellence en annexe.