"Le Club des entraîneurs algériens sera bientôt relancé" (Mustapha Biskri)

Le président du Club des entraîneurs algériens de football, Mustapha Biskri, a indiqué lundi qu'il comptait relancer cette association créée en 2012, mais mise en veilleuse par la suite pour "diverses raisons"."Le Club des entraîneurs n'a pu poursuivre sa mission quelques mois après sa création, car nous n'avons pas eu le soutien nécessaire de la part des entraîneurs eux-mêmes", a déclaré Biskri à l'APS."Cela n'est pas fait toutefois pour nous décourager, car nous avons bien l'intention de relancer les activités de cette structure dans les prochaines semaines. Nous souhaitons seulement qu'il y ait prise de conscience de la part des concernés, car ce Club est né pour défendre leurs intérêts", a-t-il ajouté.Il ne s'agissait pas de la première association en Algérie à avoir été mise sur pied dans l'optique de réhabiliter le technicien local, puisque la scène footballistique algérienne avait connu par le passé des expériences du même genre, mais toutes vouées à l'échec."Je pense que la grande part de responsabilité dans ces échecs incombe aux entraîneurs eux-mêmes, en ne s'y impliquant pas à fond, donnant parfois l'impression d'être inconscients du danger qui les guette", a regretté Biskri qui se prépare à revenir sur les terrains en succédant au Tunisien Nabil Kouki, aux commandes techniques du CAB Bordj Bouaréridj (Ligue 1, Algérie).Nombreux sont les techniciens algériens à dénoncer la situation que vit l'entraîneur local, et traduite par ces limogeages à répétition dont ils font l'objet sans pour autant qu'ils ne soient protégés. Mais, cela ne les a jamais incités à s'organiser pour faire valoir leurs droits, selon les observateurs.