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La grève des enseignants à l'université d'Alger 1


Le ras-le-bol est l'expression sur toutes les langues à la fac centrale. C'est un cumul depuis bien longtemps.Le département de maths-informatique est paralysé depuis la rentrée universitaire et pour cause, les enseignants sont en grève. Pour exprimer leur colère et leur désarroi, les étudiants protestent et se mobilisent devant le rectorat quotidiennement, ils scandent : absence d'administration, démission des responsables, l'étudiant en colère, l'étudiant veut étudier?
De quoi de plus légitime que de réclamer le début des cours, les étudiants ne sont pas un « ghachi », mais des citoyens conscients de l'anarchie dans l'université et de l'échec de ce règne depuis leur admission dans cette université. Ils regrettent de n'être pas inscrits à l'université de Bab-ezzaour.
Ils ont compris que « the time is the money » chaque jour qui passe sans cours est un gâchis.
Malheureusement, ces étudiants ont été violentés et agressés par les agents de sécurité de cette université lors de leur mobilisation. Un geste révoltant et indigne au sein du campus universitaire, les étudiants ont filmé l'incident et l'ont publié sur les réseaux sociaux notamment sur facebook.
Quant aux enseignants en grève, leurs revendications sont également légitimes, comment travailler dans des salles et des amphis délabrés, l'inexistence des moyens pédagogiques et ce qui aggrave cette situation c'est la sourde oreille des responsables aux doléances répétées des enseignants.
Face à ces révoltes et à ces indignations des enseignants puis des étudiants qui sont compréhensibles et légitimes, où se situe alors l'illégitimité si ce n'est que dans le mépris et l'irresponsabilité des responsables de l'université.
On aboutit néanmoins à quelques compromis des responsables :
Installation du système de sonorisation et des data shows, installation des tableaux conformes, prise en charge de l'étanchéité, réhabilitation des bureaux des enseignants
Plus quelques promesses, Bravo à la première performance de nos responsables !
On se demande si c'est le nouveau mode de gestion et de gérance en Algérie, paralyser pour se faire « déparalyser. »
Où passe le budget de l'université ' Assurer un environnement digne d'universitaires et fournir les moyens pédagogiques adéquats est le minimum dans une université.
Rajoutant à cela un retard inédit de virement des salaires.
Par ailleurs, nous exigeons la nécessité de mettre fin au favoritisme et d'instaurer un climat de stabilité et de respect mutuel. En s'adressant au président de l'université, nous l'invitons à procéder à la vérification de l'authenticité des diplômes délivrés par l'UFC de ses employés et qui leur ont permis d'occuper des postes qui ne correspondent pas à leurs niveaux réels, toutes ces infractions engendrent d'autres infractions de leurs parts, nous sommes dans un cercle vicieux de délits. Actuellement, nous arrivons à une situation de statu quo. Notre voulons que notre université soit réhabilitée dans sa crédibilité, sa stabilité et sa notoriété.
Y-a-t-il une âme consciencieuse et noble pour sauver notre université '
Un comité des enseignants de l'université d'Alger1.
Un collectif d'enseignants en détresse
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