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L'Algérie face aux révolutions dans le maghreb : menace sur la sécurité nationale ' Contributions : les autres articles


On assiste depuis la fin de 2010 à un déferlement sans pareil d'une révolution «démocratique» dans le monde arabe.
Ce déferlement a mis à mal certains régimes qui se voyaient «prémunis» contre une quelconque menace et ne s'imaginaient guère dans la situation de perdre le pouvoir devant une rue prise d'un vent de liberté jamais égalé par le passé. D'ailleurs, ces régimes arabes se sentaient prémunis contre ce genre de changement «brusque», encouragés en cela par les garanties offertes par les puissances occidentales. En fait, ces puissances ont depuis des décennies fait leur choix de garantir la stabilité du monde arabe contre tout changement en contrepartie de garanties offertes par les élites au pouvoir dans le monde arabe de faire barrage contre la montée des menaces islamistes, notamment.
Dans cet ordre d'idées, malgré la chute du bloc communiste et le déferlement de la démocratie en Europe de l'Est, la troisième vague, chère à Huntington, n'a pas réussi à s'implanter dans le monde arabe, nonobstant quelques expériences infructueuses, à l'instar des modèles algérien et égyptien et qui se sont terminés par une guerre civile dans le premier pays et une dictature sans pareille dans le deuxième. Cet article se propose d'étudier les éventuelles menaces sur la sécurité nationale de l'Algérie que pourraient constituer ces révolutions arabes, notamment celles qui se sont déroulées aux frontières de l'Algérie, en l'occurrence les révolutions en Tunisie et en Libye. Pour ce faire, les points qui y seront traités ont trait à la perception algérienne des piliers de sa sécurité nationale. Un autre point y sera traité également, en l'occurrence les menaces que fait peser le printemps arabe sur la sécurité énergétique européenne et le rôle qu'aura à jouer l'Algérie dans ce cadre.
Les piliers de la sécurité nationale, la perception algérienne
Il est admis en relations internationales que les déterminants de la perception de la sécurité nationale pour un pays sont en général : l'histoire ; les conditions de formation de l'Etat-Nation ; les dimensions objectives (démographie, étendue du territoire, les ressources naturelles) ; les conflits frontaliers ; les visées hégémoniques de certains acteurs régionaux ; les tensions internes ; la nature autoritaire de plusieurs régimes dans la région (Maghreb).
Partant des points indiqués ci-haut, on peut se référer notamment à l'histoire pour trouver les origines des menaces que font peser les révolutions actuelles dans le Maghreb sur la sécurité nationale algérienne. En effet, le Maghreb vit depuis les années soixante du siècle dernier une vive tension née des différents frontaliers, notamment ceux opposant l'Algérie au Maroc (guerre de 1963 et conflit sahraoui) et à la Libye.
Ces conflits qui n'ont jamais été résolus pèsent de tout leur poids sur ladite perception algérienne partant du fait que les changements sont porteurs de tensions dans la région. S'agissant du Maroc, le différend frontalier est toujours en cours. Le conflit sahraoui n'a fait qu'exacerber encore plus ledit différend, même si celui-ci semble prendre la forme d'un conflit en statu quo avec des perspectives donnant de l'ascendant à la troisième voie, soit l'autodétermination dans le cadre d'une souveraineté marocaine sur le territoire sahraoui, encouragé notamment par l'aval/soutien des puissances mondiales et régionales à l'image des USA, de la France et de l'Espagne. La perception algérienne semble motivée aussi par le refus libyen (qui ne semble pas prendre le chemin d'un règlement avec le changement survenu dans ce pays eu égard au soutien supposé de l'Algérie à El Gueddafi) de reconnaître le tracé frontalier tel que légué par la colonisation.
Au fait, l'ex-régime libyen a utilisé ce différend frontalier depuis des décennies pour alimenter les tensions avec le voisin algérien. Si l'on ajoute à ces tensions situées sur les frontières Est et Ouest de l'Algérie, la permissivité des frontières désertiques avec le Mali et le Niger ne fera qu'agrandir le volume des menaces pesant sur la sécurité nationale. En effet, depuis des années, le Sahel est devenu une base arrière des groupes terroristes affiliés, notamment, à la nébuleuse d'Al qaîda, à travers son bras dans la région, en l'occurrence AQMI. La région du Sahel qui s'étend de la Maurétanie à la Somalie est en fait une zone de non-pouvoir où règnent le banditisme et le terrorisme.
L'Algérie a bien tenté depuis quelques années d'organiser des réunions avec les états-majors des armées des pays de cette région afin de coordonner leurs actions contre ces fléaux, mais l'implantation d'AQMI notamment ne fait que se renforcer à travers le rapt d'étrangers et les rançons que les gouvernements occidentaux ne cessent de payer pour libérer leurs concitoyens. L'argent des rançons, selon la version algérienne, est destiné à renforcer ce groupe et lui faciliter la tâche de déstabilisation de la région dans laquelle le phénomène de la fragilité des Etats est en ascension, menaçant davantage la sécurité aussi bien de l'Algérie que celle des pays de la rive sud de la méditerranée, d'où l'appel de l'Algérie à la criminalisation du paiement des rançons.
L'histoire de l'Algérie renferme également un élément qui la rend vulnérable face à ce vent de contestation démocratique dans le monde arabe. En effet, la mémoire collective algérienne garde les séquelles d'une expérience démocratique qui a failli mettre à genoux le pays. Le fameux «chahut de gamins» d'Octobre 1988, et qui a donné naissance à une démocratie fragile, s'est terminé par une guerre civile avec son lot de victimes dépassant, selon certaines estimations, les 200 000 morts. Cette expérience «immunise» le pays contre la contagion de la révolution et motive les déclarations des officiels algériens, refusant de faire le parallèle entre ce qui s'est passé en Algérie début 2011 et les révolutions qui commençaient à peine dans le monde arabe, notamment en Tunisie.
L'étendue du territoire algérien est un autre facteur de menace sur la sécurité nationale de l'Algérie. Avec les changements intervenus au niveau des frontières Est de l'Algérie (Tunisie et Libye), la menace d'une déstabilisation se fait de plus en plus sentir et ne fait que prendre de l'ampleur. S'agissant de la Tunisie, ce pays est en train de subir des changements radicaux dans le mode de gouvernance, mais avec une situation sécuritaire en constante dégradation. Il ne passe pas un jour, depuis le 14 janvier, date du départ de Zine El Abidine Ben Ali, sans que ce pays ne fasse part de cette dégradation, avec quelques actions attribuées à AQMI, ce qui fait peser une menace réelle sur l'Algérie.
Les élections d'octobre 2011 (elles étaient prévues en juillet 2011, puis reportées pour des raisons techniques et logistiques), sont devenues une autre source de crainte pour l'Algérie. En effet, les sondages effectués en Tunisie, qui ont fait ressortir une écrasante majorité pour les islamistes d'Ennahda (source, Maghreb Confidentiel, n° 973 du 26. 05.2011), sont devenus une réalité avec le vote massif des Tunisiens en faveur de ce parti, d'où la résurgence de la peur d'un coup d'Etat, à l'image de ce qui a fait basculer l'Algérie dans le terrorisme en 1992. Quant à la Libye, ce pays qui était en proie à une rébellion dans l'Est du pays d'une part, est une frontière ouverte pour toutes sortes de menaces, notamment celles liées à la prolifération des armes et à l'implantation du banditisme et du terrorisme.
Il faut noter dans ce cadre les différentes informations faisant référence aux islamistes d'Al Qaîda, à l'instar de Benhadj (chef des insurgés à Tripoli) et aux salafistes qui réussiront, eux aussi, la mainmise sur les futures institutions de la Libye post-El Gueddafi. Ces deux frontières sont devenues la principale source d'inquiétude de l'Algérie avec, bien sûr, la fragilité de la situation dans les deux pays sahéliens limitrophes de la frontière sud du pays, à savoir le Mali et le Niger. Comment compte réagir l'Algérie face à ces menaces ' Cette question est débattue en haut lieu et certains articles de presse en Algérie font ressortir une mise en alerte des effectifs de l'armée algérienne depuis fin 2010, afin de faire face à ces menaces, notamment sur lesdites frontières. Cette situation est en effet une menace réelle prise très au sérieux par l'Algérie. L'expérience irakienne ne cesse d'alimenter les analyses de militaires et cela au vu de ce qui s'est passé en Libye avec l'intervention aérienne de l'OTAN et les risques de fragilité qui pourraient en découler.
Cette situation a très probablement motivé la position de l'Algérie par rapport à l'intervention de l'OTAN en Libye. L'avènement d'un régime faible ne fera qu'exacerber les craintes de l'Algérie, d'où la position de cette dernière face au conflit en Libye. La situation est maintenant telle que les craintes de l'Algérie se trouvent confirmées voire renforcées par la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays et les probables incidences sur l'Algérie.
Les craintes de l'Algérie se trouvent renforcées depuis l'annonce de la mort du leader d'Al qaîda, Oussama Ben Laden. En effet, AQMI, implantée en force dans le désert du Sahel, fera tout ce qui en son pouvoir pour «venger» son leader. Avec la faiblesse grandissante de la stabilité dans la région, et notamment la prolifération des armes, la situation ne fera qu'empirer davantage dans l'avenir proche. Face à toutes ces menaces, l'Algérie se rend compte beaucoup plus des faiblesses de sa sécurité nationale que des forces de celle-ci.
En réalité, si l'on regarde de près, l'Algérie fait face sur toutes ses frontières aussi bien celles de l'est que de l'ouest et également du sud à des menaces toujours grandissantes. Si l'on ajoute à cela le climat social en ébullition depuis janvier 2011, la sécurité nationale semble vaciller et pourrait mener vers des inconnues si l'on ne remédie pas rapidement à cette situation. En effet, nul ne semble contester le fait que certaines perspectives peuvent constituer des solutions pour ces inconnus, notamment une politique intérieure construite autour d'un projet de réformes (il semblerait que le discours du président Bouteflika d'avril 2011 aille dans ce sens) démocratiques. Quant aux menaces détaillées ci-haut, la diplomatie algérienne semble fournir des efforts considérables pour contenir leur volume avec les aides consenties à la Tunisie et les réunions des états-majors des armées des pays du Sahel, ainsi que les perspectives de l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc.
Le printemps arabe, la sécurité algérienne et les cadres régionaux de la sécurité régionale
La perception algérienne ne semble pas donner de l'importance aux cadres et initiatives de sécurité régionale aussi bien maghrébines et arabes (dans le cadre de l'UMA ou de la Ligue arabe) que celles qui la lient au partenaire européen, notamment à travers l'UPM et le forum 5+5. Pour le premier cadre, purement arabe, celui-ci ne semble pas en mesure de contenir la moindre menace pesant sur la sécurité nationale aussi bien des Etats que des deux ensembles régionaux. S'agissant de l'UMA, ce cadre n'a jamais été efficient depuis l'annonce officielle de la naissance de l'ensemble maghrébin à Alger, en 1989. En effet, devant la première crise, soit le début du terrorisme en Algérie, l'UMA a prouvé son inefficacité à constituer un cadre idéal pour une perception unifiée des menaces sécuritaires pesant sur le Maghreb.
En conséquence de cela, l'UMA, fragilisée dès le départ par le conflit du Sahara occidental, s'est trouvé par la suite quasiment dans une situation de gel après l'attentat de Marrakech en 1994 et les décisions simultanées des autorités marocaines d'instaurer le visa d'entrée pour les algériens et la réaction de ces derniers de fermer les frontières terrestres avec le Maroc. Quant à la Ligue arabe, ce cadre a toujours été inefficient devant les crises dans le monde arabe et les dissensions en son sein sont légion, preuve en est la multiplication des cadres de construction de sécurité régionale auxquels les Arabes ont pris part de façon individuelle ou sur la base d'une perception purement régionale (golfe arabe, Moyen-Orient et Maghreb).
Face au printemps arabe, les deux cadres n'ont fait que prouver leur inefficience, ce qui rend encore plus grandes les menaces que ces révolutions aux frontières est algériennes font peser sur la perception de la sécurité nationale du pays. L'UPM, qui a voulu prendre le relais du processus de Barcelone, est une initiative voulue par la présidence française élue en 2007. Cette initiative lancée en grande pompe à Paris en 2008 n'a pas réussi à poursuivre la construction d'un ensemble méditerranéen dont l'incohérence semblait être sa principale caractéristique.
Cette initiative qui a pris le relais d'un processus déjà mis à mal par la volonté européenne de rendre indispensable sa seule perception de la sécurité dans le pourtour méditerranéen, a vu son échec consommé avec la guerre menée par Israël sur Gaza en 2009. Toutes les tentatives pour redonner vie à l'UPM ne semblent pas rencontrer une quelconque réussite, notamment auprès des partenaires arabes, et ce ne sont pas les départs de Ben Ali et de Moubarak qui vont faire ressusciter ce cadre français né de la seule volonté sarkozienne. Le forum 5+5, quant à lui, s'est mu dans un silence inquiétant pour l'Algérie. En fait, et l'ordre du jour et les calendriers des réunions ont toujours été du ressort des partenaires européens. Ces partenaires ont également réussi à implanter un décor éternel pour le forum, à savoir seules les perceptions européennes ont la priorité et, partant de ce principe, le printemps arabe de par sa localisation ne pouvait avoir comme incidence sur la sécurité de la rive sud de l'Europe que le devenir du phénomène migratoire, notamment en partant des deux pays en crise : la Tunisie et la Libye.
Que ce soit l'UPM ou le forum 5+5, les deux cadres voulaient construire un partenariat stratégique entre les deux rives nord et sud de la Méditerranée. Seulement, ce partenariat ne peut voir le jour que lorsque les deux partenaires auront leur mot à dire, soit la reconnaissance par la partie puissante de la perception du partenaire d'en face. Cette reconnaissance permettra, à coup sûr, de mesurer ensemble la nature des menaces et leur volume sur la sécurité nationale de l'ensemble des pays faisant partie du cadre ou de l'initiative. Ce qui est préjudiciable pour la sécurité nationale de l'Algérie, c'est le fait que le partenaire en face, soit le partenaire européen, a une perception de bloc et cela avec toute sa puissance aussi bien militaire qu'économique. Au même moment, les pays du Maghreb ne développent pas cette volonté de bloc et semblent se résigner à évaluer de façon individuelle les menaces sur leur sécurité nationale et la manière la plus appropriée pour réagir par rapport à ces menaces.
L'Algérie et la sécurité énergétique européenne
Avec tout ce bouleversement géopolitique dans la région, il est en effet très important d'analyser les menaces pesant sur les sources énergétiques de l'Europe, l'un des facteurs qui ont motivé, certainement, la prise de la décision de l'intervention de l'OTAN en Libye. La Libye est un partenaire important dans la fourniture de l'énergie pour l'Europe, notamment en matière de pétrole. La Libye, qui pèse près de 2% du marché mondial du pétrole, exporte presque 85% de sa production vers l'Europe, devenue par la force des choses dépendante de ce pétrole, notamment pour l'Italie et la France. Cette importance s'est traduite par la rapidité de la réaction des européens face au drame des civils libyens en proie à la sauvagerie des exactions commises par le régime d'El Gueddafi. En effet, dès les premiers jours de la révolution dans ce pays, un débat européen s'est installé autour de l'axe de l'intervention, notamment à travers l'OTAN.
La décision prise en faveur de l'intervention, malgré les réticences américaines, n'était motivée en fait que par la préservation d'une source vitale de fourniture d'énergie. D'ailleurs, le régime en place avait compris les motivations de l'intervention et a commencé à faire des déclarations dont la résultante était de garantir aux intervenants, notamment la France et la Grande-Bretagne, la fourniture en pétrole, en sus de contrats d'exploration pour les entreprises pétrolières des deux pays. L'arrêt de la production du pétrole en Libye a donné lieu à un baril à près de 100 US.D, valeur jamais atteinte depuis juillet 2008.
Conjuguée avec les effets de la crise économique mondiale, cette pénurie de pétrole ne pouvait que pousser davantage les puissances économiques à garantir leur avenir énergétique avec des perspectives de raréfaction du pétrole à partir de 2030, selon les estimations d'analystes, experts en la matière.
Le séisme du Japon est venu pour donner un coup d'arrêt à l'énergie de source nucléaire, ce qui va raviver la guerre que se font les puissances économiques européennes, notamment afin de garantir une fourniture en pétrole et en gaz. Sur fond de ces luttes, l'Algérie ne peut que développer une politique énergétique à même de garantir à ses clients une fourniture continuelle, que ce soit en pétrole ou en gaz. La perception développée par l'Algérie dans ce sens est de marchander sa stabilité contre une fourniture continuelle de l'énergie à l'Europe. Pour ce faire, l'Algérie a développé une perception de sa sécurité nationale axée autour d'une stabilité intérieure et régionale à laquelle les «partenaires» européens devraient adhérer, car la guerre des énergies fossiles a commencé et la situation géopolitique née des bouleversements de la région devrait également donner lieu à un partenariat plus développé et plus profond.
Conclusion
De ce qui précède, on peut retenir la volonté de l'Algérie à se construire une perception de sa sécurité nationale à partir des réalités de la région sujette à des mutations profondes. Les piliers de cette perception font ressortir une compréhension profonde des raisons ayant mené la région à ce «chaos». Cependant, ce qui est admis dans cette perception, c'est la reconnaissance des points forts et points faibles de la sécurité nationale sur fond des changements radicaux dans la région. Les frontières de l'Algérie, notamment celles de l'Est, vivent depuis fin 2010 une vive tension.
Conjugué au fait que les frontières avec le Mali et le Niger ont été depuis des années source de menaces, notamment avec l'implantation d'AQMI, la sécurité nationale de l'Algérie s'est trouvée affaiblie. Mais, force est de constater que la perception algérienne a bien évalué la nature et le volume des menaces pesant sur sa sécurité nationale, et a commencé, partant de cela, à développer une stratégie à même de contenir le danger de ces menaces. La sécurité nationale ayant des relais régionaux, l'Algérie tente de développer un partenariat avec les européens aussi bien sur l'axe des menaces que celui, très vital pour l'Europe, de la fourniture du pétrole et du gaz en attendant de devenir un partenaire vital pour les énergies renouvelables, à travers le fameux projet «Dezertec».

Bibliographie :
Les réflexions de cet article ont pris source à partir de deux écrits majeurs :
1- A. Benantar (Ed), Europe et Maghreb, voisinage immédiat, distanciation stratégique, CREAD, Alger, 2010
2 - A. Kateb et M. Sibachir, Algérie-Europe, des atouts, des enjeux et un rôle déconsidéré, in A. Benantar, Europe et Maghreb, PP. 280-311.
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