Alger - 07- Occupation Française

Inauguration du square Edmond Berlureau cité Récazin Baraki


Gérard BESSE.

L'AFRIQUE DU NORD ILLUSTREE

Le square Edmond Berlureau
a été inauguré à la Cité Recazin Baraki

Edmond Berlureau a laissé partout où il est passé
d'heureux souvenirs et sa mort a fait naître, parmi ses
confrères les journalistes et parmi tous ceux qui l'ont
approché, de sincères et unanimes regrets.

Aussi, pour perpétuer la mémoire de cet homme de
bien, de cet ami, nombreuses sont les manifestations.
Cette -semaine ce fut à la cité Recazin, l'inauguration
d'un square portant son nom. Ce passage de l'allocution
de M. Marcel Ferrari, président du Syndicat des Journalistes
précise quels ont été les sentiments de chacun
en ce jour du souvenir :

« Les membres du Syndicat professionnel des journalistes
algériens, grâce à la généreuse initiative des
créateurs et des animateurs de la cité Recazin, ont
aujourd'hui, une fois encore, l'occasion de célébrer la
mémoire de leur vénéré président, Edmond Berlureau.
Il est donc normal, Messieurs, que les premières paroles
de celui qui lui a succédé à la tête de la belle phalange
des journalistes algériens soient pour vous remercier
d'avoir, par votre geste symbolique, perpétué le souvenir
de celui qui n'est plus. Et j'apporte, à ces remerciements,
une signification d'autant plus positive que
vous avez voulu aujourd'hui, non seulement glorifier
l'enthousiaste partisan de votre cité-jardin, non seulement
l'excellent journaliste que nous avons tous aimé,
mais encore le grand mutualiste rayonnant de bonté
qui s'oubliait souvent pour ne penser qu'aux autres.
Ce sont les propres pensées que vous avez imprimées
dans votre intéressante « gazette » que je cite. Puis,
étendant votre hommage à tous les journalistes, vous
avez voulu démentir une constatation amère que je
faisais, il y a bientôt un an, sur le cercueil à peine
fermé de notre bon camarade :

« Les pages que nous jetons au jour le jour, autant
en emporte le vent. Cet effort quotidien que nous accomplissons,
la mémoire des hommes n'en retient pour
ainsi dire rien. »

« La mémoire des semeurs d'idéal, répondez-vous,
ne peut pas tomber dans l'oubli. Votre effort quotidien
n'est pas stérile ; les mots que vous forgez, les idées
que vous jetez çà et là — ô semeurs ! — créent parfois,
et souvent à votre insu, des enthousiasmes et des
énergies fécondes.

« Ah ! messieurs, soyez sûrs que ces paroles iront
droit au coeur des journalistes ».

Pour ceux qui ont eu l'occasion d'approcher Edmond
Berlureau, pour ceux qui, loin de lui, ont suivi dans
« l'Echo d'Alger » les nombreux et intéressants papiers
qu'il écrivit, pour ceux-là, l'amour que le disparu portait
à la glèbe rendra plus compréhensible le geste
pieux et généreux de M. Recazin et de ses amis.

Aussi, comme l'a dit M. Beuscher, le souvenir de
l'ami regretté hantera longtemps ces lieux charmants,
sous le ciel de cette Algérie à laquelle Edmond Berlureau
donna le meilleur de sa belle intelligence et de
son grand cœur.

G. B.

Au dessus : les personnalités et les membres du Syndicat
professionnel des journalistes algériens pendant le discours

de M. Recazin.

A gauche : la stèle de marbre noir élevée à la mémoire

d'Edmond Berlureau sur l'un des côtés de la place qui

portera le nom de noire confrère disparu.



Je me présente, je me nomme BENNAOUI Mustapha, né à BARAKI (cité Recazin) en 1957. Résident toujours à BARAKI. Actuellement je rédige un travail de mémoire sur la ville de BARAKI depuis 1830 à ce jour. Je désire prendre attache avec tous les anciens habitants de BARAKI y compris les Européens (Français, Espagnols, Italiens.....) . Je sollicite votre concours pour me transmettre des photos en relation avec l'histoire ancienne de BARAKI (rues de la ville, jardin et square de la place publique, anciens habitants de BARAKI, anciennes structures de BARAKI comme les écoles, les lieux de culte, cinéma, mairie.......; et aussi des écrits sur notre ville, sur son fondateur; Mr Recazin...... Merci d'avance
mustapha bennaoui - retraité - baraki, Algérie

31/12/2019 - 415136

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