Alger - Revue de Presse

Expulsé d?Espagne


Ses 3 enfants vivent dans une église Hifri Abdelfattah n?a pas revu ses enfants depuis son expulsion de la province de la Corogne en Espagne en juin 2005. C?est une affaire qui déchire l?infortuné père qui affirme avoir fait l?objet d?une machination. Restés en Espagne, ses enfants Fatima-Zohra, 7 ans et demi, Mohamed-Fouad, 6 ans et demi et la benjamine Ghislaine-Hajer, 4 ans et demi, vivent aujourd?hui cloîtrés dans une église. « Mes enfants mangent, dorment et apprennent à lire dans un couvent à Corogne », affirme notre interlocuteur. En possession de documents corroborant ses dires, M. Hifri lance un appel aux pouvoirs publics pour que lui soient rendus ses enfants. « Victimes, dira-t-il, de mon épouse laquelle a autorisé par écrit les responsables ecclésiastiques de cette église à prendre mes enfants. » Une attestation signée par le vicaire Juan Eduardo Rodriguez Raposo en date du 6 août 2003, confirme les assertions de M. Hifri. « Je veux seulement récupérer mes enfants que je n?ai pas revus depuis plus de trois ans », ajoute M. Hifri. Selon lui, un véritable pacte aurait été conclu entre son épouse, d?origine et de nationalité algériennes et les responsables de l?église Renacer de la province de la Corogne. « Lorsque j?étais en prison pendant sept mois sur plainte de ma femme, cette dernière, en voie d?expulsion, a passé un deal avec le vicaire de l?église concernant les conditions de placement de mes enfants. C?est de cette façon que mon épouse a pu demeurer sur le territoire espagnol au détriment de mes enfants qui paient à présent le prix de cet acte », estime M. Hifri. « Quand j?ai réussi à parler au téléphone avec mon fils aîné en l?appelant Mohamed, il me répondit : ?? je ne m?appelle pas Mohamed mais moja?? », ajoute notre interlocuteur. Contactés par nos soins pour de plus amples informations, l?ambassade du royaume d?Espagne à Alger et les services du consulat général d?Espagne à Oran n?ont pas souhaité s?expliquer sur ce sujet.
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