Alger - Revue de Presse

Du rififi à l'Union des zaouïas


Dans un communiqué rendu public le 8 du mois en cours, les membres du conseil national fondateurs de l'Union nationale des zaouïas algériennes (UNZA) remettent en cause la tenue, à partir d'hier, du congrès de l'union à Tipaza. Comme argumentaire, les signataires du document, au nombre de 46, estiment que cette rencontre est illégitime. Ils signalent que le conseil national s'est réuni à deux reprises les 11 et 27 mars dernier respectivement à Mohammadia et à Azazga, dans le cadre d'une session extraordinaire. Lors de ce dernier conclave, il a été décidé la mise en place d'une commission nationale chargée de la préparation du congrès programmé pour le début de juillet 2008. De ce fait, ils maintiennent cette date et considèrent que le changement opéré a été une initiative personnelle du président de l'union, Mahmoud Châalal. Ce dernier, selon les rédacteurs du document, a pris cette décision sans aucune consultation préalable des autres membres siégeant au niveau du bureau du conseil national et vont jusqu'à qualifier cette attitude d'oppressive et de méprisante. Par ailleurs, les membres de l'union soulignent la nécessité de l'unité d'action et de resserrer et d'unifier les rangs de la composante de l'UNZA, afin de préparer la rencontre à laquelle devront prendre part les cheikhs de zaouïas des 48 wilayas pour débattre du soufisme et de révision du règlement intérieur. Contacté pour de plus amples détails, le président de l'union, M. Châalal, qui assistait au congrès, s'est limité à souligner qu'il n'a jamais été question de la tenue du congrès en juillet et que le choix de la date (10 et 11 mai) a été prise par lui et qu'il a agi en tant que président de l'union.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)