
Il a fallu qu'elle aille sous d'autres cieux pour percer dans le monde de la chanson. Elle, c'est Samira Brahmia. Choriste au sein d'un groupe musical de style rock, «Index», elle fait ses débuts à Alger où, étudiante et universitaire, elle s'intéresse au monde de la chanson. Elle écrit des textes, joue de la guitare mais n'est connue que par un public restreint. Une voix profonde, claire comme l'eau de roche. Forte et prenante jusqu'à l'émotion. Des textes et une musique bien à elle, des reprises et une interprétation très personnelle. Elle donne un cachet particulier à ses mélodies, qu'elles soient sentimentales ou engagées. La jeune femme avec un pied sur chaque rive de la Méditerranée, de culture algérienne, chante avec tout ce qu'elle a engrangé ici et là-bas. Avec un style propre à elle, dès la première écoute d'une de ses mélodies on veut aller à la découverte de son répertoire. Samira Brahmia possède le gabarit des grands interprètes. En l'occurrence quand elle chante en anglais. Entre autres interprétations, nous aurons retenu Jdoudna, (nos ancêtres), un texte qui questionne le passé et nos racines. Ya rassoul Allah, un medh, chant religieux dans le plus pur style saharien. Ad ezzi saa (que viennent des jours meilleurs) reprise de Slimane Azem sont des instants très forts à l'écoute, presque poignants. Tous les genres lui sont familiers et son répertoire regroupe un large éventail de styles allant des variations celtiques, rock, ahellil, gnaoua, kabyle et chaâbi.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Leila N
Source : www.infosoir.com