Le prix de la bouteille d'eau minérale a augmenté de 5 dinars ces derniers temps en raison notamment de la rareté du produit chez les commerçants.
Ainsi, la bouteille de 1,5 litre est vendue à Alger par certains commerçants à 30 DA et celle de 0,5 l à 20 DA. Pourquoi cette subite hausse et qui est responsable ' «Le manque d'approvisionnement en la matière est à l'origine de cette augmentation», nous a répondu le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Boulanouar Hadj Tahar. Imputant la responsabilité aux distributeurs, M. Hadj Tahar a indiqué que cette hausse est initiée par le réseau des distributeurs qui l'expliquent de leur côté par le manque de production.
Ce déficit constaté tout au long du mois sacré de Ramadhan a provoqué une pénurie qui s'est accentuée depuis la veille de l'Aïd El Fitr. La raison, le départ de la majorité des travailleurs pour passer l'Aïd chez eux.
Concernant les augmentations qui se font du jour au lendemain et au gré des humeurs, le porte-parole de l'organisation des commerçants a pointé d'un doigt accusateur les pouvoirs publics, brillant par leur absence sur le terrain. Une absence qui traduit ces hausses importantes des prix et des spéculations dont les victimes sont les ménages aux bas revenus.
Notre interlocuteur interpelle les autorités pour s'impliquer afin de mettre fin à ces pratiques «illégales». Pour sa part, l'association des producteurs de boissons exclue toute perturbation dans la production.
La forte demande sur les eaux d'origine souterraine pendant cette période marquée par la chaleur intenable est derrière cette situation. Plus rassurante, l'association a indiqué que «les choses reviendront à la normale au cours de la semaine. En effet, les coupures permanentes d'eau pendant cette période marquée par les fortes chaleurs est derrière cette affluence.
85% des boulangeries d'Alger étaient fermées durant l'Aïd
S'exprimant par ailleurs sur la pénurie de lait en sachet constatée tout au long de la semaine, le porte-parole de l'UGCAA souligne que le problème est posé au niveau des transformateurs. Ces derniers l'attribuent, selon lui, au manque de poudre de lait. Cette pénurie avait été ressentie dans plusieurs localités de la capitale. Un autre produit de base est également touché par cette vague de pénurie. Il s'agit du pain.
Des files d'attente interminables se forment tôt le matin devant les quelques boulangeries ouvertes à Alger après la fête de l'Aïd El Fitr durant laquelle 85% des boulangeries étaient fermées. Ainsi, la réalité du terrain «contredit» l'annonce de l'UGCAA qui avait rassuré les consommateurs sur la disponibilité des produits de base durant les deux jours de l'Aïd, célébré dimanche et lundi.
C'est par l'absence de loi réagissant l'activité commerciale et les permanences durant les jours de fête qu'elle explique cette situation. Elle déplore dans ce cadre la non-application de la loi portant installation d'une commission mixte par le ministère du Commerce, portant sur la régulation du calendrier de permanence des commerçants pour assurer un approvisionnement du marché en produits de base.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K A
Source : www.letempsdz.com