Alger - Amel Brahim-Djelloul

Amel Brahim-Djelloul, l'une des chanteuses les plus prometteuses de sa génération



Considérée comme l'une des chanteuses les plus prometteuses de sa génération, Amel Brahim-Djelloul a débuté son apprentissage musical par l’étude du violon. Elle commence le chant à Alger, sa ville natale, dans la classe d’Abdelhamid Belferouni. C'est Noëlle Barker qui lui conseille de venir à Paris pour parfaire son apprentissage. Elle poursuit ainsi sa formation à l'Ecole Nationale de Musique de Montreuil auprès de Frantz Petri, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Peggy Bouveret et de Malcolm Walker, avec qui elle travaille depuis. Elle sort diplômée du Conservatoire en juin 2003.

Amel Brahim-Djelloul commence très tôt à aborder les rôles phares de son répertoire. En 2002 elle est la Didon de Purcell sous la direction de Stephen Stubb. Elle fait ensuite ses débuts en Pamina dans Zauberflöte de Mozart avec l'Orchestre National d'Ile-de-France dirigée par Alain Altinoglu. René Jacobs la remarque et l'invite aux Innsbrucker Festwochen der Alten Musik pour une nouvelle production du Giulio Cesare de Sartorio dirigée par Attilio Cremonesi. Il lui confie ensuite les rôles de Valletto et Amore dans la nouvelle production du Couronnement de Poppée qu'il dirige au Théâtre des Champs-Elysées, puis au Deutsche Staatsoper UDL de Berlin et à la Monnaie de Bruxelles mise en scène par David Mc Vicar.

Amel Brahim-Djelloul participe ensuite au Jardin des Voix de William Christie avec qui elle se produit sur les scènes les plus prestigieuses du monde telles que la Cité de la Musique à Paris, le Barbican de Londres, le Grand Théâtre de Genève, le Grand Auditorium de Madrid ou le Lincoln Center de New-York. Remarquée au cours de cette tournée, elle est ensuite invitée par le National Symphony Orchestra de Washington pour le Messie de Hændel. Elle fait ses débuts au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence en juillet 2005 dans une nouvelle production de La Clemenza di Tito (Servilia).

La suite de sa carrière amène Amel Brahim-Djelloul à aborder plusieurs rôles majeurs tels que Susanne dans Le Nozze di Figaro à l'Opéra d'Angers-Nantes puis à l'Opéra de Lausanne, Despina dans Così fan tutte à l'Opéra de Nice, Adina dans L'Elisir d'Amore à l'Opéra d'Avignon ou le rôle-titre de Véronique de Messager au Théâtre du Châtelet à Paris. On peut aussi l'entendre dans le Couronnement de Poppée au Grand Théâtre de Genève, ou dans la nouvelle production de Pelléas et Mélisande dirigée par Bernard Haitink au Théâtre des Champs-Elysées.

Elle est également invitée par des orchestres tels que l'Orchestre Pasdeloup, l'Orchestre National de France ou l'Orchestre National d'Ile-de-France. De plus, elle participe à des évènements destinés à faire découvrir la musique classique au grand public tel que le Festival Violon sur le Sable organisé chaque été sur les plages de Royan devant 40000 spectateurs par concert.

Particulièrement appréciée pour la qualité de sa voix, la couleur riche et ensoleillée de son timbre, Amel Brahim-Djelloul se produit régulièrement en récital, ainsi en avril 2006 à l'Opéra de Lille et en juin 2006 au Festival de Saint-Denis. Fière de ses origines, soucieuse de les défendre, elle a souhaité élaborer le programme de son premier disque édité par Ame Son sur le thème des 1001 nuits, qui lui est cher



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)