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-Haï El Badr : de jeunes sportifs exposés aux risques
Les parents des jeunes sportifs évoluant dans des clubs de football tirent la sonnette d'alarme dénonçant l'indifférence des représentants locaux. D'après un parent, le terrain de foot réservé entre autres aux séances d'entraînement est couvert d'une couche poudreuse de tuf. Le moindre mouvement fait soulever un nuage de poussière. «Ces fines particules vont droit aux poumons. Si les représentants communaux n'entreprennent pas les démarches nécessaires pour doter le terrain d'un tapis de gazon synthétique, nos enfants, dont l'âge varie entre 6 et 8 ans et qui sont exposés à plusieurs risques, finiront par attraper des maladies», a-t-il précisé. «Au moindre contact avec les yeux, les particules de poussière peuvent provoquer des conjonctivites. Si elles s'introduisent en grande quantité par voies respiratoires, elles pourront causer des bronchopneumopathies et, à long terme, des complications respiratoires, à savoir l'asthme», a expliqué un médecin.
Les parents accompagnant leurs enfants ont décidé dernièrement de faire entendre leur cri de détresse quitte à organiser un sit-in devant le siège de l'APC. «Nous dénonçons les mesures discriminatoires. Dans d'autres quartiers, les terrains de sport sont équipés de tartan. Pourquoi interdire à nos enfants d'évoluer dans de bonnes conditions '», s'est interrogé le même parent avec dépit.
-Station terminus du Métro d'Alger : Abribus entretenus
«La station du terminus du métro est équipée d'une dizaine d'abribus. L'entretien de ces équipements urbains est assuré par l'entreprise Avenir-Décoration.» C'est ce qu'a déclaré le représentant même de cette entreprise. D'après lui, «les agents affectés, par l'entreprise dans les différents secteurs, interviennent pour assurer généralement le nettoyage des panneaux. Ils procèdent également au renouvellement des panneaux détruits après un acte de vandalisme».
«Dans cette station, nous ne déplorons aucun acte de dégradation. Mais souvent, nous constatons des actes malveillants commis gratuitement par des jeunes dés'uvrés. Certes, nous ne pouvons pas nous substituer aux agents de police, mais nous essayons tout de même d'amener certains jeunes tentés par ces actes gratuits à la raison, en leur expliquant qu'un seul panneau en verre coûte 12 000 DA et que le prix d'un abribus est de 140 000 DA», a précisé ce représentant.