Le chef de l'Etat iranien, qui a été accueilli par son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, à l'aéroport d'Alger, ainsi que par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, était accompagné de son chef de la diplomatie, Manouchehr Mottaki. «L'escale technique» d'Ahmadinejad, ponctuée par des entretiens avec son homologue algérien et par un déjeuner en son honneur, intervient après une courte visite effectuée par le chef de l'Etat iranien en Syrie. Ahmadinejad qui qualifie les relations entre Téhéran et Alger de «très bonnes et en plein développement», a évoqué au cours de sa courte visite, selon une agence iranienne, l'avenir de ces relations ainsi que les questions liées à la situation dans la région et dans le monde.
A noter que les entretiens entre les deux chefs d'Etat ont été élargis au président du Conseil de la nation, au président de l'Assemblée nationale et au président du Conseil constitutionnel, et ce, outre la présence du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères. Même si Ahmadinejad n'est pas à sa première escale «technique» à Alger, il est utile de souligner le caractère important donné à cette dernière escale et qui transparaît dans chaleureux accueil digne des visites officielles qui lui a été réservé. C'est également à l'aéroport de Damas que le président de la République islamique d'Iran s'est entretenu avec son homologue syrien Bachar Al Assad. Et c'est aussi au bout de deux heures d'entretiens que les deux chefs d'Etat ont affirmé «leur volonté de poursuivre les consultations entre les deux pays dans l'intérêt la région», souligne l'AFP en citant une source iranienne. Si rien n'a filtré des discussions entre Ahmadinejad et Bouteflika, le président iranien s'est largement exprimé à Damas et a déclaré que «le front de résistance à l'Occident se renforce dans la région. Les peuples de la région appuient cette politique».
Le président iranien, dont le pays est sous le poids de sanctions internationales pour son programme nucléaire, a ajouté au sortir de son entrevue avec Bachar Al Assad que «nous avons réalisé une grande victoire, car nous avons pu mettre en échec les plans ennemis visant à modifier la carte politique du Proche-Orient». Une déclaration qui sonne comme une réponse à l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, qui, il y a deux jours, avait tenté de convaincre Damas de prendre ses distances avec Téhéran. Â Â Â
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadjia Bouaricha
Source : www.elwatan.com