Ain-Temouchent - Revue de Presse

Pêche miraculeuse d’un chalutier de Béni-Saf


Un thon de près de 400kg dans les filets d’anchois Une foule dense s’agglutinait, tôt dans la matinée d’hier samedi, au niveau du port de pêche de Béni-Saf, où chacun tenait à satisfaire sa curiosité devant le spectacle pour le moins insolite en ces lieux habitués au menu fretin. Il s’agissait d’un thon de plus de 2 mètres de long et pesant près de 400kg.Le spécimen a été ramené dans ses filets par le chalutier Meziane, dont le port d’attache est Béni-Saf. Ce thon de plus de 2 mètres de long et dont le poids approche les 400kg, selon un mareyeur, qui affirme: «Depuis huit ou neuf ans, on n’a pas vu de tels spécimens capturés par les embarcations de Béni-Saf.» Un patron-pêcheur mettra un bémol à cet enthousiasme, en remarquant que cette prise ne pouvait qu’être accidentelle et pour cause. Tout en précisant que ce type de thon existe en deux variétés, le blanc et le rouge, en faisant allusion à la couleur de sa chair, il ajoutera que sa nourriture préférée étant l’anchois, il a dû tomber dans les mailles du filet, alors qu’il faisait son régal d’un banc de ce menu fretin, lui-même convoité par le patron du chalutier. Il convient de signaler que la chair de cette variété de poisson est très estimée et s’affiche à des prix qui restent hors de portée des bourses moyennes et encore plus de celle des petites bourses. On sait que le thon vit en bancs et se déplace d’Est en Ouest pour sa reproduction. Mais le fait qu’un seul ait pu être pris en cette occasion ne manque pas d’interpeller le commun des consommateurs. En effet, celui-ci voudrait bien savoir pourquoi, avec 87 chalutiers enregistrés dans la wilaya de Aïn Témouchent, dont certains disposent de tous les moyens sophistiqués de repérage, un seul ait pu en capturer et encore un spécimen et par hasard. C’est ce qui explique que ce poisson de valeur n’est pas près d’égayer la table de n’importe qui chez nous. Mais comme un hasard ne vient jamais seul, un autre «monstre», presque aussi imposant et dont la valeur marchande est encore plus inaccessible, a été capturé le même jour par une embarcation de Béni-Saf. C’est une variété de mérou, communément appelé «Djerna» et dont le poids avoisine les 100kg. A 500Da le kilo, on estime aisément l’impact de telles prises sur les travailleurs de la mer qui estiment que «c’est un bon gage pour l’avenir...» Madani Med
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