Des habitants de la commune d'Oued Berkache, distante de 30 kilomètres au sud-est d'Aïn Témouchent, se plaignent quotidiennement du manque de moyens de transport public vers les deux destinations opposées : Oued Berkache-Hammam Bouhadjar et Oued Berkache-Aïn Témouchent. Cette crise aiguë s'est intensifiée en ces jours ramadhanesques.
Les premières victimes sont les fonctionnaires assujettis au timing de travail, qui doivent se lever tôt pour décrocher une place à bord d'un Karsan, lequel ne démarre qu'après avoir fait le plein. Après ce premier départ, les voyageurs attendent des heures. Certains d'entre eux sont contraints de parcourir au moins une distance de 3 kilomètres à pied jusqu'à la route nationale pour tenter leur chance de prendre place dans les bus desservant Aïn Témouchent-Sidi Bel Abbès ou Hammam Bouhadjar-Sidi Bel Abbès, sachant que cette ville est reliée administrativement à la daïra de Hammam Bouhadjar mais la population voyage à Aïn Témouchent pour des raisons d'affaires ou médicales. En parallèle, les opérateurs transporteurs se justifient : «Quand nous arrivons le matin à Aïn Témouchent, nous ne trouvons pas des voyageurs à destination de Oued Berkache et par conséquent nous dépensons des heures inutilement. Cette ligne n'est pas rentable».
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O Salem
Source : www.elwatan.com