Ain Témouchent - Parc et sites naturels, zone humides

La plage Madagh 2 à Aïn Témouchent: Elle risque de disparaître à tout jamais




La plage Madagh 2 à Aïn Témouchent:  Elle risque de disparaître à tout jamais




Cette plage emblématique, très prisée par les Témouchentois et les Oranais, risque de ne plus exister.

Un port de pêche est en train de se construire dans la plage de Marsat Bounouar, plus connue sous l’appellation Madagh 2. De facto, cette plage emblématique, très prisée à la fois par les Témouchentois et les Oranais, risque de ne plus exister. Beaucoup émettent des réserves quant à cette construction qui les priverait à nouveau d’une plage.

«Et encore une plage en moins pour les estivants», ironise A. Abdelhak, qui aura cette critique pertinente: «A ce rythme de bétonnage des côtes, les Oranais, pour se baigner, devront se contenter, dans un proche avenir, des eaux salées de la Sebkha. En fait, qui disait il y a 70 ans qu’Oran tournait le dos à la mer?»

Effectivement, c’était bel et bien l’écrivain Albert Camus qui avait affirmé, dans La Peste, qu’Oran était une ville qui tournait le dos à la mer. Force est de constater aujourd’hui que les autorités locales font tout pour lui donner raison.

Exemple édifiant: le futur musée marin de la ville d’Oran sera aménagé, après un vote à l’APW, à Sidi El Houari, dans le siège de l’ancienne préfecture d’Oran. Comme si Oran manquait de littoral.

«Un musée marin doit avoir le pied dans l’eau, ou tout au moins une vue sur la mer. Là, il sera aménagé bien loin du littoral, c’est
insensé !»

Pour revenir à la plage de Madagh, il faut savoir que les travaux avancent à grands pas: d’ores et déjà une centrale à béton a été installée et beaucoup de rochers ont été ramenés des carrières. La plage est à présent emprisonnée par une clôture.

«Madagh 2 est une crique sauvage, un paradis terrestre, ça serait vraiment une grave erreur que de l’aménager en un abri de pêche!»

Sur le web, une pétition a été lancée pour demander au ministère de l’Environnement d’intervenir et d’empêcher la construction de cet abri de pêche.

«La plage de Madagh est une petite baie, dont la faune et la flore recèlent des espèces rares et surtout endémiques. La construction de cet abri de pêche détruira une faune et une flore diversifiées, qui ont mis des milliers d’années pour exister... Protéger cette plage, c’est protéger l’environnement et la nature ainsi que la biodiversité déjà mises à mal par les interventions de l’homme», avertissent les auteurs de cette pétition. 

Akram El Kébir



bnjr cv b1 ana ayoub man ain dafal ou zort ma 9bila madagh
ayoub - trompitis - ain dafla, Algérie

02/05/2015 - 255543

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