Au salon du livre de Aïn Témouchent

Cherté des livres pour enfants La maison de la Culture d’Aïn Témouchent était au rendez-vous, hier, avec plusieurs manifestations culturelles. Les passionnés du quatrième art ont suivi une pièce théâtrale produite par le Théâtre Régional de Batna, intitulée «Youm Min Zaman» (un jour de notre temps) œuvre du célèbre auteur Saâdallah Wanoussen, homme du théâtre Syrien, mise en scène par D.Noredine Amroune. Le sujet traitait de la vie socioprofessionnelle d’un professeur dans le monde arabe. Très limité financièrement, il se bat pour combler ce manque matériel en impliquant son épouse dans une société controversée. Selon les critiques de spécialistes, le metteur en scène n’a pas maîtrisé les techniques de l’ombre. D’autres ont vu que ce contexte ne convenait pas au professeur algérien qui est plutôt conservateur. En parallèle, les enfants ont été nombreux à sillonner les rayons du salon wilayal du livre. Certes, les livres en français et en arabe étaient divers et variés mais la cherté a privé ces innocents fervents de lecture d’en acheter. Pour l’anecdote, une mère écrira sur le registre du Salon: «Je suis venue pour acheter des livres à mes deux filles, malheureusement je suis ressortie les mains vides car les livres étaient très chers. «En matière de littérature, l’écrivain journaliste Mohammed Kali a présenté son livre «Beni Saf, le legs du large et les entrailles de la terre». L’auteur a voulu retracer le passé de cette charmante ville depuis 1874. Ce fut une vente dédicace en présence du directeur de la maison de la Culture qui avait financé cette œuvre littéraire. Sadj